Publié dans Société

Collision d’un minibus et d’un 4x4 à Nanisana - Un Franco-canadien tué, quatre personnes blessées

Publié le jeudi, 11 novembre 2021


Vers 4h du matin hier, le quartier de Nanisana avait été le théâtre d’une terrible collision de front ayant impliqué un 4x4 Suzuki et un minibus Mercedes-Sprinter de la ligne 162. Ce dernier a pris la direction de Nanisàna. Le choc était tel qu’il a provoqué la mort du conducteur du véhicule tout-terrain, un Franco-canadien d’une cinquantaine d’années. En réalité, il a succombé des suites de ses blessures quelques moments après son évacuation à l’hôpital (HOMI) de Soavinandriana, selon la Police. Il a fallu le désincarcérer du poste de conduite de la Suzuki, lequel avait été déformé sinon comprimé par le choc. Outre cela, les quatre personnes qu’a transportées le taxi-be ont été blessées, chauffeur et receveur inclus. “Les victimes n’ont pas été évacuées dans l’établissement”, confie une source auprès de l’HJRA Ampefiloha. Quant aux dégâts, les images parlent d’elles-mêmes. Elles témoignent de la brutalité du heurt. Les parties avant des deux véhicules ont été gravement endommagées, leurs blocs moteurs respectifs n’étant même pas épargnés.
Pour le moment, les circonstances du drame restent encore floues. Des témoins sur place ont avancé que la Suzuki roulait à une vitesse élevée tout en zigzaguant dangereusement. Et qu’il aurait fait une série de dépassement dangereux pendant lequel il a essayé de doubler deux autres taxis-be alors que le 4x4 se trouvait en troisième position. D’autres témoins affirment que la victime aurait passé une nuit blanche auprès de ses amis. De son côté, la Police n’a confirmé. “Les témoins à la scène ont de suite informé son épouse, qui s’était rendue sur le lieu de l’accident pour constater”, déclare un témoin. Pour le moment aussi, on ignore si la représentation diplomatique du pays où la victime est originaire, a pris les dispositions nécessaires ou non. Enfin, les Forces de l’ordre poursuivent toujours l’enquête bien que leur possibilité à le faire soit encore limitée, du fait de l’hospitalisation du chauffeur du taxi-be de la ligne 162 en cause.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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