Publié dans Société

Litige entre un ex-responsable d'AMETIS et un étranger - L'affaire bientôt rejugée pour la quatrième fois

Publié le lundi, 22 novembre 2021

Le différend opposant un ancien haut responsable de la société AMETIS et son adversaire, un ressortissant français, devra être bientôt arbitré par le Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo. Et cela fait déjà la troisième fois qu'il a été jugé auprès de ce Tribunal sis aux 67Ha où l'ex-dirigeant d'AMETIS est accusé de faux et d'usage de faux. L'affaire remonte en 2018, mais elle est loin de se terminer encore.

A l'époque, elle était même passée par une juridiction française. Or, le plaignant français a perdu la bataille judiciaire, presque la totalité, sauf une, du moins selon une source d'information. « C'est là que le bât blesse. Car l'accusé n'a reçu aucune notification sur ce procès. Il n'a donc pu se défendre, ni dépêcher son avocat. Pour parvenir à son unique victoire sur nous, nous soupçonnons que le plaignant français aurait usé de tous les moyens en sa disposition tels qu'une notification d'un responsable au sein du ministère de la Justice », explique une source auprès d'AMETIS.

Puisque la chance afin que l'homme d'affaires étranger puisse remporter la manche, du point de vue judiciaire, il aurait dû alors changer de stratégie. « Il aurait trouvé en une grande entreprise privée locale un meilleur allié. Dans le contrat qui devrait lier les deux parties, c'est cette société privée qui assumera le dossier du différend au niveau de la Justice. Si jamais cette dernière sortira victorieuse de ce litige d'avec l'ex-reponsable d'AMETIS, elle se verra donc attribuer une grande part des actions de cette dernière entreprise », renchérit cette source.

Dans la genèse de ce conflit juridique, l'ex-haut responsable d'AMETIS avait été déjà jugé auprès du Tribunal commercial, puis par le PAC, et ce, pour la troisième fois. Le conseil de l'accusé se lamente d'un vice de forme. « Nous ne trouvons aucune raison de rejuger cette affaire pour la énième fois. En cause, la loi en vigueur stipule qu'une même affaire ne doit être pas traitée de cette sorte sauf s'il y a de nouveaux éléments à apporter. Nous nous remettons donc à la sagesse de la Justice malagasy », s'exprime cette source. Une affaire à suivre !

F.R.

Fil infos

  • Conjoncture - Départ surprise du président de la CENI
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Trois nouveaux groupes parlementaires en gestation
  • ACTU-BREVES
  • Première autoroute de Madagascar - Remise aux calendes grecques
  • Actu-brèves
  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Concertation nationale
    Sauf contretemps de dernier moment, la concertation nationale démarre ce jour, mercredi 10 décembre. Le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, l’a annoncé publiquement la semaine passée. Elle devait s’étaler sur les 24 mois à venir. Apparemment, les cinq colonels à la magistrature suprême de l’Etat envoient un message clair à la Nation et à la Communauté internationale qu’ils entendent respecter le délai imparti de deux ans annoncé sur la Place du 13 Mai et confirmé dans les déclarations officielles ou solennelles. Le Président de la Refondation de la République avec à ses côtés les quatre colonels, Hauts conseillers de la République, s’engage à organiser une concertation nationale qui devait durer deux ans au cours de laquelle sera question de l’échafaudage de l’ossature de la Refondation nationale dont les travaux se trouveront sous la houlette des quatre chefs d’église du FFKM. Un défi pharaonique et un pari de titan !…

A bout portant

AutoDiff