Publié dans Société

Kidnapping à Ankaraobato-Tanjombato  - Le petit garçon victime reste toujours introuvable

Publié le vendredi, 26 novembre 2021

Le petit Diary (6 ans) aurait été enlevé à son domicile sis à Ankaraobato Tanjombato, en début d’après-midi, mercredi dernier. Depuis, on n’a plus entendu parler de la victime, du moins à ce que le Collectif des français d’origine indienne (CFOIM) nous a indiqué, hier. Cependant, il s’agit bel et bien d’un kidnapping même si les informations concernant le sujet ont été distillées au compte-gouttes. « Il existe une certitude : un enlèvement. A preuve, les ravisseurs ont demandé une rançon aux parents de l’enfant. Toutefois, aucun autre complètement d’information s’y rapportant ne nous est pas encore parvenu », explique le CFOIM.

Pour le moment, les circonstances exactes du kidnapping n’ont pas été clarifiées. Sauf peut-être le fait que le gosse était en train de jouer dans la cour de la propriété de ses parents lorsqu’il s’est fait kidnapper. On ignore également pourquoi le choix de cet enfant et non un autre, ni du mobile, hormis bien sûr cette quête de rançon. Personne ne sait presque absolument rien également sur ses parents, encore moins leurs activités, sauf qu’ils sont de nationalité malagasy. Malheureusement aussi , les Forces de défense, auprès desquelles nous nous enquérons sur le mode opératoire des ravisseurs, déclarent n’être pas encore en mesure d’avancer quoi que ce soit, sous peine de court-circuiter les recherches, du moins pour le moment. Il serait encore trop tôt pour savoir combien sont-ils exactement, c’est-à-dire les bandits, ou encore de savoir s’ils ont usé de la violence ou non, enfin de savoir la réaction d’éventuels témoins : 

Cette information au compte-gouttes complique l’accès à l’évolution de l’affaire. En cause, la divergence au niveau même des différentes branches des services de Police et de Gendarmerie censés suivre l’affaire de près. « La balle est dans le camp d’un service de gendarmerie à Ankadilalana », indique cette source auprès du CFOIM. Or, en frappant à la porte de ce côté, celui-ci semble contredire et annonce plutôt que c’est l’apanage de la Police nationale.  Or, la brigade criminelle de la police affirme  n’avoir pas été saisie de l’enquête. « A notre connaissance, c’est l’apanage de la Police des moeurs et des mineurs de Tanjombato. Or, les préposés au sein de ce service seraient déjà rentrés il y a quelques heures; il faudra donc attendre demain (Ndlr, ce jour) pour espérer avoir plus d’informations », explique cette source. 

De son côté, le kidnapping du petit Diary, le premier du genre à survenir à l’approche de l’expiration de 2021, préoccupe vivement le CFOIM. Notre source auprès de cette entité s’est contentée d’affirmer que la mission du Collectif se borne à travailler main dans la main avec les Forces de sécurité lorsqu’un kidnapping se produit au pays, et quelle que soit la nationalité de l’otage. Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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