Publié dans Société

Kidnapping d’un enfant à Ankaraobato-Tanjombato  - Un suspect à Tsiafahy, deux autres à Antanimora

Publié le jeudi, 02 décembre 2021

Finalement, le déferrement des quatre personnes impliquées dans le kidnapping du petit Diary (6 ans), fait survenu la semaine dernière à Ankaraobato-Tanjombato, a eu lieu hier alors qu’on l’a annoncé pour mercredi dernier. Du coup, le Parquet d’Anosy a tranché : l’auteur principal a atterri à Tsiafahy, du moins à titre provisoire, tandis que ses deux co-accusés dans l’affaire le sont à Antanimora. Enfin, le quatrième suspect, celui qui aurait hébergé la victime, a obtenu une liberté provisoire.

Pour revenir dans les circonstances de la délivrance du petit otage, non dans la Capitale, mais dans l’ex-Province de Fianarantsoa, il ne faut pas oublier la collaboration étroite entre le collectif des Français d’origine indienne de Madagascar ou CFOIM et la section de recherche criminelle de la Gendarmerie, du moins durant toute l’enquête car le lendemain même du partage du kidnapping du petit Diary sur la page Facebook du CFOIM, les traces de l’enfant ont pu être retrouvées dans la Commune de Fehizay, dans la Région de l’Amoron’i Mania.  En effet, c’était le maire en personne de cette localité qui avait contacté le numéro dans l’appel à témoins. Naturellement, les Forces de défense étaient partie prenante de cet enchainement et de ces échanges de coups de fil. 

Revenons dans la genèse de l’affaire.  Le ravisseur n’est autre qu’un ancien domestique au service des parents de Diary.  Quant aux trois autres, ils sont considérés comme des complices. L’ex-employé de maison n’a donc pas hésité à emmener le petit dans sa fuite jusque dans cette Région se trouvant très loin de son domicile.   . 

Notons que le gamin avait été enlevé à son domicile sis à Ankaraobato -Tanjombato, vers le début de l’après-midi, le mercredi 24 novembre dernier. Alors que tout le monde craint le pire, voilà donc que les choses ont pris une tournure plutôt positive. A présent, Diary, qui est sain et sauf, peut dormir tranquillement sur son oreiller sous les regards bienveillants de ses parents. 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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