Publié dans Société

Dégâts liés aux fortes pluies - Fermeture des établissements dans les zones à risque

Publié le mercredi, 19 janvier 2022

Suspension provisoire des cours jusqu’au 21 janvier. Telle est la recommandation du ministère de l’Education nationale (MEN) suite aux bulletins d’information émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ce dernier avertit de la poursuite de la tombée des pluies ainsi que des risques encourus.

Certaines localités sont même classées en zone rouge, ou en danger imminent. D’autres se trouvent en zone jaune ou avis de menace. Ainsi, tous les établissements scolaires publics ou privés dans ces zones à risque devraient fermer leurs portes jusqu’à la fin de cette semaine. Ces établissements sont localisés non seulement dans la Région d’Analamanga mais aussi dans la partie Est de l’île.

Le MEN sollicite les directeurs d’établissement à appliquer le protocole pédagogique afin de reprendre les cours. Le comité de vigilance opérationnel dans chaque établissement devrait se mobiliser et s’assurer du suivi. Aussi, les parents d’élèves, enseignants et responsables d’établissement dans la zone verte, où les prescriptions d’avis d’avertissement sont lancées, devraient rester prudents face aux éventuels changements de la situation. La ligne verte 020 30 807 86 du MEN reste opérationnelle pour toute partage ou demande d’informations.

Pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo Atsimondrano, 7 établissements scolaires publics issus de 3 zones administratives et pédagogiques ont dû fermer leurs portes suite aux impacts de l’intempérie. 5 d’entre  eux se trouvent sous les eaux, d’après le chef CISCO. Aucun dégât matériel n’a toutefois été déploré. Après le communiqué du MEN en date du 18 janvier dernier, de nombreux établissements ont effectué une réunion d’urgence pour prendre des mesures et décisions. Notons que ladite CISCO enregistre 470 établissements privés ainsi que 15 Ecoles primaires publiques, 28 Collèges d’enseignement général et 15 Lycées. Quant aux établissements privés, la décision finale revient plutôt aux parents, lesquels font aussi face à plusieurs contraintes dont la montée des eaux jusqu’à leurs maisons ou encore les risques d’éboulement dans leur entourage. A cela s’ajoutent les risques de maladies que les enfants peuvent contracter. Autant de soucis à surpasser !

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
Pub droite 1

Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

A bout portant

AutoDiff