Publié dans Société

Sites d'hébergement à Antananarivo - Plus de 5 000 personnes rentrent chez elles  

Publié le jeudi, 27 janvier 2022

Diminution du nombre de personnes dans les sites d'hébergement. Le niveau de l'eau commence à baisser à Antananarivo autant que le nombre de personnes prises en charge au niveau de ces sites. Dans la journée d'hier, 5 568 personnes ont déjà quitté les lieux et sont rentrées chez elles. Cependant, il reste encore 55 859 sinistrés, répartis dans 90 sites actifs. La majorité d'entre eux sont des familles dont les cases sont totalement détruites, ou se trouvant aux environs des rivières d'Ikopa, Sisaony et Imamba.

« Nous ne pourrions pas encore rentrer chez nous puisque notre maison se trouve au beau milieu de la digue. Même si le niveau de l'eau diminue, il nous faut encore prendre une barque pour pouvoir rentrer », selon Marianne, parmi les mères de famille accueillies au site d'Amboditanimena, Imamba. Mercredi dernier, une petite fille de 2 ans, parmi les personnes hébergées à l'ANS Ampefiloha, est décédée. Victime d'un malaise, elle a été évacuée d'urgence à l'hôpital de Befelatanana, mais a aussitôt succombé.

Les évacuations continuent 

Par ailleurs, Le Bureau national de gestion des risques et des Ccatastrophes (BNGRC) ne cesse de réitérer un risque élevé de glissement de blocs rocheux à Ambanin'Ampamarinana, plus précisément en partant de l'EKAR Saint-Joseph à Mahamasina. En conséquence, le corps des sapeurs-pompiers d'Antananarivo poursuit l'évacuation des personnes en danger et la sensibilisation. A la date d'hier, le nombre de sinistrés était de 110 394, répartis dans 10 Régions. 71 781 personnes ont été déplacées dont 55 859 pour la Région d'Analamanga. 8 927 cases d'habitation sont inondées et 58 autres ont été totalement détruites. Malgré la tendance à la baisse du niveau des rivières d'Ikopa, Sisaony et Imamba et selon le bulletin hydrologique émis par l'APIPA ou Autorité pour la Protection contre les Inondations de la Plaine d'Antananarivo en date du 26 janvier, la vigilance « rouge » (danger imminent) est maintenue pour les localités traversées par ces rivières.

Anatra R.

Fil infos

  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

A bout portant

AutoDiff