Publié dans Société

Coopératives de transport urbain - Un délai de deux mois pour la visite de conformité

Publié le lundi, 21 février 2022


Reprise de la visite de conformité pour les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Une réunion entre le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina et les transporteurs rassemblés au sein de l’Union des  coopératives de transport urbain (UCTU) ainsi que le « Fitaterana mendrika an’Antananarivo » (FMA) s’est tenue hier, dans le but d’améliorer ce secteur d’activité. La visite de conformité des taxis-be a été l’ordre du jour. Cette rencontre se tient à l’ancien siège de l’OMAVET sis à Ampasampito depuis le mois de décembre dernier, et cela après une suspension de deux ans.
Selon le commissaire Ainanirina Albert Estel, directeur du transport au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo, un délai de deux mois supplémentaires est accordé à tous les transporteurs pour qu’ils puissent effectuer la visite de conformité, première phase, si ce délai devait initialement prendre fin ce mois-ci. Cette visite se tient tous les six mois. Actuellement, 30 % des taxis-be l’ont déjà faite.  Après ce délai, des sanctions seront infligées aux transporteurs irréguliers, selon le Code municipal d’hygiène et le Code de la route. La visite concerne la visibilité, les aspects extérieurs du véhicule ainsi que le système de frein. 
Depuis la suspension de cette visite de conformité, bon nombre de véhicules de transport en commun ne sont plus réguliers. Certains bus manquent de vitres latéraux ou n’ont plus de pare-brise, d’autres ont une défaillance au niveau des freins et des phares, engendrant ainsi des accidents de la circulation.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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