Publié dans Société

Coopératives de transport urbain - Un délai de deux mois pour la visite de conformité

Publié le lundi, 21 février 2022


Reprise de la visite de conformité pour les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Une réunion entre le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina et les transporteurs rassemblés au sein de l’Union des  coopératives de transport urbain (UCTU) ainsi que le « Fitaterana mendrika an’Antananarivo » (FMA) s’est tenue hier, dans le but d’améliorer ce secteur d’activité. La visite de conformité des taxis-be a été l’ordre du jour. Cette rencontre se tient à l’ancien siège de l’OMAVET sis à Ampasampito depuis le mois de décembre dernier, et cela après une suspension de deux ans.
Selon le commissaire Ainanirina Albert Estel, directeur du transport au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo, un délai de deux mois supplémentaires est accordé à tous les transporteurs pour qu’ils puissent effectuer la visite de conformité, première phase, si ce délai devait initialement prendre fin ce mois-ci. Cette visite se tient tous les six mois. Actuellement, 30 % des taxis-be l’ont déjà faite.  Après ce délai, des sanctions seront infligées aux transporteurs irréguliers, selon le Code municipal d’hygiène et le Code de la route. La visite concerne la visibilité, les aspects extérieurs du véhicule ainsi que le système de frein. 
Depuis la suspension de cette visite de conformité, bon nombre de véhicules de transport en commun ne sont plus réguliers. Certains bus manquent de vitres latéraux ou n’ont plus de pare-brise, d’autres ont une défaillance au niveau des freins et des phares, engendrant ainsi des accidents de la circulation.
Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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