Les contrôles seront stricts autant que les sanctions, malgré la revendication des transporteurs. En effet, une part de responsabilité revient à tout un chacun quant au respect des barrières sanitaires dans les véhicules de transport en commun, et ce, afin d’éviter les sanctions infligées aux transporteurs. Si chacun est prêt à collaborer, celles-ci diminueront progressivement.
Une réunion s’est tenue hier entre le ministère des Transports et de la Météorologie, l'Agence des transports terrestres (ATT), les Unions des coopératives de transport urbain et suburbain (UCTU- UCTSFA), les Forces de l’ordre ainsi que les représentants des coopératives de la ligne Ivato-Vasacoss, notamment après la grève de la ligne D reliant cet axe. Les responsables ont été fermes sur leur décision et ne comptent pas baisser les bras pour protéger la population de l’anarchie qui gangrène ce secteur. Quant aux transporteurs, ils ont réclamé le retour du nombre de places à 5 par banquet, l’assouplissement des contrôles routiers, l’annulation du paiement des taxes pour la Commune d’Ivato ainsi que l’application des règles à tous les transporteurs, sans exception. En effet, il s’avère que certains d’entre eux sont irréguliers mais ne sont pas sanctionnés.
En rappel, au début du mois de février dernier, la Gendarmerie et la Police nationale ont déjà averti les « taxis-be » concernant le non-respect du cahier des charges et les sanctions y afférentes. Ainsi, quelques-uns exerçant dans la coopérative D reliant Ivato-Vasacoss, Ambohidratrimo-Vasacoss, ainsi que d’autres œuvrant dans la ligne 133 reliant Itaosy et Analakely ont été sanctionnés. En guise de riposte, ces transporteurs ont alors observé une grève en dénonçant les sanctions infligées d’une manière inappropriée par les Forces de l’ordre.
Anatra R.