« Notre stratégie de santé se divise en trois étapes dont la promotion qui est déjà accessible gratuitement. Il s'agit notamment des bonnes pratiques de vie quotidienne caractérisées par les activités physiques et la respiration d'air frais matinal, la consommation d'aliments sains, loin des substances toxiques. A cela s'ajoute la prévention qui est le vaccin, l'utilisation des moustiquaires imprégnées, la consommation d'eau. Et enfin le traitement qui est actuellement allégé par le Fonds d'urgence ou encore le Fonds d'équité ainsi que la couverture de santé universelle », a-t-il rappelé.
Et lui d'ajouter que chaque citoyen ainsi que les établissements sanitaires doivent agir en fonction de l'environnement actuel et partager des idées concernant les mesures à prendre pour protéger la planète et la santé, et surtout accorder la priorité sur le bien-être. « Les Centres de santé de base niveau II ne doivent plus se concentrer uniquement sur le traitement, mais surtout aux actions de prévention des maladies, à savoir les nourritures à consommer pour être en bonne santé, les gestes à préconiser », a indiqué le Docteur Manitra Rakotoarivony.
Avec « Bemray », le ministère de la Santé publique suscite un mouvement visant à bâtir des sociétés axées sur le bien-être à travers un « live » hebdomadaire sur le réseau social Facebook. L'Organisation mondiale de la santé insiste même qu'il est urgent de créer des « sociétés axées sur le bien-être et durables », qui s'engagent à garantir une santé équitable aujourd'hui et pour les générations futures, sans toutefois dépasser la limite écologique. En effet, selon ses estimations, chaque année, plus de 13 millions de décès dans le monde sont imputables à des causes environnementales évitables. Il s'agit notamment de la crise climatique, qui constitue la plus grande menace sanitaire à laquelle l'humanité est confrontée. En effet, la crise climatique est aussi une crise sanitaire.
K.R.