Publié dans Société

Réfection des routes à Antananarivo - Les grands travaux en cours de finition

Publié le mercredi, 04 mai 2022

Trois mois pour réfectionner cinq axes. L’état piteux des routes dans plusieurs quartiers de la ville d’Antananarivo constitue un sujet de grogne et de plainte des usagers et des riverains. Pourtant, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ne dispose pas d’assez de budget pour assurer des grands travaux de réfection ou de reconstruction. Le ministère des Travaux publics est ainsi intervenu pour les financer. Les travaux ont débuté vers la fin du mois de février dernier pour être achevés ce mois de mai.

« Pour l’axe d’Ambatoroka jusqu’à la cité des profs, les travaux sont presque finis. La route est même rouverte aux usagers depuis cette semaine. L’entreprise a pu assurer des travaux de qualité, selon les normes exigées et avec des contrôles stricts assurés par un organisme agréé », informe Thierry Ampizara Vita, directeur technique de « Magic construction ». Il a fallu 45 jours pour les travaux de réfection et 13 jours pour achever la partie en pente. En tout, l’axe s’étalant sur 1km se répartit en 3 structures, avec une partie enrobée, une autre bétonnée et la dernière en pavé.

Pour les autres axes, les grands travaux avancent et seront achevés dans le délai prévu au départ, selon les informations recueillies. C’est le cas du côté d’Anosibe rond-point jusqu’à Anosipatrana, où les travaux de finition sont en cours. Les axes Jovena 67Ha jusqu’au Seimad d’une part et Jovena 67Ha jusqu’au Cecam de l’autre, avec la bretelle vers le Parking des 67Ha Nord et l’hôtel SAVA sont également en achèvement. Même situation pour l’axe Andavamamba arrêt bus jusqu’au BMH Isotry, s’étalant jusqu’à Vassacos et Antohomadinika jusqu’au ministère de la Fonction publique 67Ha. Après les 2 mois de grands travaux, les finitions se feront pendant le troisième mois restant, en tenant compte du délai fixé dans le cahier des charges. Quoi qu’il en soit, notre source sollicite les autorités compétentes à prendre des mesures drastiques face aux pratiques favorisant la dégradation des routes. Le lavage des voitures sur la rue en fait partie…

Recueillis par Patricia R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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