Publié dans Société

Intoxication alimentaire - La commercialisation de nourritures sans produit chimique encouragée

Publié le mardi, 07 juin 2022

Le manque d'accès à des aliments sains entrave le développement humain. A Madagascar, environ 1 500 cas d’intoxication alimentaire ont été confirmés durant ces trois dernières années. Notre pays est classé 28ème sur 32 pays africains en matière de consommation d'aliments malsains et de mauvaise qualité, selon le rapport du Comité national du codex alimentaire (CNCA).

« Produire et distribuer des aliments sûrs est une responsabilité partagée de tout un chacun. Tous les éléments chimiques présents dans les aliments doivent être pris en compte », avance le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Harifidy Ramilison, dans son allocution d’hier, en marge de la Journée mondiale de la sécurité alimentaire. D’ailleurs, la conférence nationale sur la promotion de l'agriculture qui se tiendra dans la Grande île le 17 juin prochain a pour objectif de produire des aliments de bonne qualité, sans produit chimique pouvant avoir des effets néfastes sur la santé. Effectivement, la protection de la santé des consommateurs et la garantie du respect de pratiques loyales dans le commerce des aliments sont des enjeux de première importance.

Chaque année, 700 000 personnes meurent des suites d'une intoxication alimentaire dans le monde. Non seulement la sécurité alimentaire est nécessaire, mais aussi sa qualité afin de rester en bonne santé. C'est pourquoi le thème de la célébration est « Des aliments sûrs pour une bonne santé ». Il existe plus de 200 maladies qui pourraient être causées par une mauvaise alimentation.

La célébration de la Journée mondiale de la sécurité alimentaire s’est tenue hier à l’Hôtel de ville, sur l’avenue de l’Indépendance à Analakely. L’évènement a été marqué par l'inauguration de l'initiative « Green City », laquelle est conçue pour vendre des produits de sol biologiques, suivie par des présentations axées sur la sécurité alimentaire, réalisées par des partenaires.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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