Publié dans Société

Lutte contre la violence dans les « taxi-be » - Les transporteurs en première ligne

Publié le dimanche, 12 juin 2022

Briser le silence et soutenir les victimes. En cas de violence dans les lieux publics, la majorité de ceux qui assistent à la scène ne sont que des badauds. Ainsi, ils n'ont pas l'intention d'intervenir en aucun cas. Pire encore, certaines personnes arrivent à blâmer et culpabiliser les victimes. Cependant, ces dernières ont besoin d'encouragement.

Afin de lutter contre la violence dans les transports en commun en milieu urbain, les chauffeurs de « taxi-be » et leurs aides suivent actuellement une formation axée sur la violence basée sur le genre (VBG). Plusieurs thèmes sont abordés durant cette formation, entre autres les types de VBG que l'on peut trouver dans les transports en commun, ou comment faire et réagir face à des cas de violence ?

La formation a commencé mardi dernier au centre de visite de conformité, sis à Ampasapito. Pour une durée de 4 mois, l'ONG « Women break the silence », initiatrice de ce projet, vise à former et sensibiliser jusqu'à 4.000 transporteurs exerçant dans la Capitale. Cette formation a pour objectif de réduire les cas de VBG dans les transports en commun, touchant premièrement les travailleurs, qui sont parfois témoins de ces agressions. Les transporteurs sont un grand pilier dans cette lutte. Conscients du danger qui pèse sur les victimes et étant toujours témoins des actes qui se passent dans leurs véhicules de transport en commun, ils auront l'obligation de dénoncer les violences ou d'avertir les agresseurs. « Nous les sensibilisons et encourageons à prendre leur responsabilité face aux violences qui se produisent dans les bus qui sont leurs lieux de travail. D'ailleurs, durant notre première sensibilisation, les présidents de coopérative ont déjà exprimé leur volonté de soutenir la campagne », indique ladite ONG.

En rappel, le lancement officiel de la campagne de lutte contre les VBG commises dans les transports en commun a été effectué en mai dernier. Cette campagne dure quatre mois.

Anatra R.

 

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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