Publié dans Société

Fête de l’indépendance - Les jouets pullulent sur le marché !

Publié le mercredi, 15 juin 2022


J-10. Le 26 juin prochain, Madagascar va célébrer le 62ème anniversaire du retour de l’indépendance. Il s’agit d’un des plus grands événements dans la Grande île. En effet, le 26 juin occasionne non seulement un acte de patriotisme mais surtout une opportunité d’affaires. Cette fête de l’indépendance et se traduit par l’achat de jouets, lampions et les festins familiaux, …
En particulier, la fête de l’indépendance représente une occasion pour les vendeurs ambulants, les marchands de rue, les établissements commerciaux et même les grandes enseignes de multiplier leurs chiffres d’affaires. Depuis le début de cette semaine, les marchés d’Antananarivo sont envahis par toutes sortes d’articles. Les jouets, les gadgets lumineux entre autres fabriqués localement ou venant de l’étranger pullulent sur le marché. « Indissociables de la fête nationale, nous avons commencé à présenter le lampion en papier fabriqué par les artisans malagasy ainsi que les lanternes importées sur nos étals cette semaine. Certes, nous n’avons pas encore réalisé une bonne vente mais les gens viennent nous demander les prix. Ce qui pourrait être une signe positive des intérêts des clients à nos produits et les faire revenir », a expliqué Raivo, une vendeuse à Analakely hier.
Cependant, une réticence des citoyens à hisser le drapeau national est en même temps remarquée. « Nous avons prévu d’acheter un nouveau drapeau cette année parce que le nôtre est déjà en bien mauvais état. Jusqu’à maintenant, personne n’a songé à en rapporter après leur journée de travail. Du coup aucun drapeau n’a été hissé devant notre portail (…) Ce n’était pas voulu, peut-être que mes parents sont préoccupés par leur travail respectif et qu’ils ont oublié de sortir le drapeau (…) Je préfère toujours l’accrocher une semaine avant le jour-J. Aujourd’hui (ndlr : hier) nous sommes encore à une dizaine de jours du 26 juin donc j’attends. », a expliqué un habitant du côté de Faravohitra, même si de nombreux bâtiments administratifs privés et publics ont montré le bon exemple depuis le début de ce mois-ci. Il suffit de parcourir Antaninarenina pour apercevoir que les différents ministères et institutions qui y sont installés ont bien hissé le drapeau tricolore.
KR.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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