Publié dans Société

Eid Al Adha - Samedi, jour chômé et payé

Publié le mercredi, 06 juillet 2022

La journée pour le Eid Al Adha, le samedi 9 juillet, est déclarée jour chômée et payée sur le territoire de la République de Madagascar, selon une note publiée par le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, hier. Elle a été retenue suivant le calendrier fixé par la Communauté musulmane. En 2019, l’Etat a décrété jour férié, les deux jours de fêtes musulmanes. Il s’agit de l’Aïd el-Fitr qui marque la rupture du jeûne du mois de ramadan, célébré au début du mois de juin et l’Aïd El Adha, à mi-juillet. Une décision qui a été prise pour qu’il n’y ait pas de discrimination entre les chrétiens et musulmans.

L’Aïd el-Kébir ou Aïd al-Adha est une fête célébrée chaque année par les musulmans du monde entier. Elle commémore, selon la tradition musulmane, le sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour éprouver sa foi. Elle est considérée comme la "fête du sacrifice du mouton" et se déroule concrètement sur quatre jours. Avec l'Aïd el-Fitr, elle est considérée comme l'événement majeur du calendrier musulman. Cet épisode symbolise deux notions pour les musulmans : la confiance absolue d'Abraham en Dieu et la miséricorde divine.

Il marque la fin du pèlerinage à La Mecque et, après la grande prière collective qui a lieu dans la matinée, les fidèles se retrouvent pour le sacrifice avant de partager un repas ensemble. Cette fête étant aussi basée sur le partage : une partie de la viande est traditionnellement offerte aux pauvres mais également à la distribution de vivres. Les fidèles mettent pour cette fête leurs plus beaux habits et multiplient cadeaux et aumônes. 

Recueillis par Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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