Publié dans Société

Antananarivo Renivohitra - 8.400 personnes bénéficieront de repas chauds 

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Lutte contre la malnutrition mais aussi pour assurer une ville propre et assainie. Tel est le concept du projet « Kaly mifanampy » initié par le restaurant Le Complexe et le groupe Intelcia - spécialisé dans l’outsourcing, avec la collaboration de la Commune urbaine d’Antananarivo. Actuellement à sa deuxième édition, « Kaly fanampiny » devient « Kaly mifanampy » pour appuyer l’esprit de solidarité que les organisateurs veulent partager à travers cette action. Cette fois-ci, 8.400 personnes vont bénéficier de cette opération qui durera 6 semaines, notamment jusqu’au samedi 27 août prochain. 

Ainsi, à chaque samedi, 1 400 repas chauds seront distribués aux familles vulnérables au niveau des six Arrondissements de la Capitale. La distribution sera précédée par une campagne d’assainissement organisée dans trois Fokontany de chaque Arrondissement. Le lancement du projet s’est tenu samedi dernier à l’Ecole primaire publique (EPP) d’Antanimena I. Une action qui a ravi les bénéficiaires puisque malgré la crise à laquelle tout un chacun est confrontée actuellement, des personnes de bonne volonté sont toujours à la rescousse de leurs compatriotes qui sont dans le besoin. Ces gens ne se sentent pas mis à l’écart malgré leur pauvreté, selon leurs dires.

D’après les initiateurs de ce projet, cette action s’inscrit dans les engagements RSE de ces entreprises, lesquelles souhaitent apporter leur contribution dans la lutte contre la malnutrition, mais aussi dans l’objectif d’instaurer une ville propre. La première édition a permis de distribuer plus de 10.000 repas chauds aux familles les plus défavorisées d’Antananarivo. La distribution de ces repas est assurée par Le Complexe et Intelcia. Les organisateurs appellent ainsi chaque citoyen à rejoindre le mouvement pour assainir la ville, d’où le nom de « Kaly mifanampy ». Le Complexe est une entreprise spécialisée dans la restauration collective depuis 2016. Elle sert 9.000 repas par jour auprès d’une dizaine d’entreprises sur Antananarivo et Toamasina. 

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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