Publié dans Société

Dons venant de l’Inde - 5.000 bicyclettes débarquent à Toamasina

Publié le vendredi, 05 août 2022

Comme l’a annoncé l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar, le 3 juin dernier, 15.000 bicyclettes seront offertes aux enseignants et élèves malagasy. Le premier lot, composé de 5.000 vélos, est déjà arrivé hier à Toamasina. Selon le diplomate, ils seront remis au ministère de l’Education nationale, lequel se chargera de leur distribution autant que le choix des bénéficiaires. Par ailleurs, une cargaison de 5.000 tonnes de riz est en route et atteindra le port de Toamasina lundi prochain. Ce don est conçu afin de lutter contre la sécheresse et la famine sévissant dans le sud de Madagascar. Au cours de ces derniers mois, plusieurs projets ont été réalisés. 

L’ambassadeur indien a effectué un compte-rendu hier. Dans son allocution, il a encouragé les étudiants malagasy à s'inscrire à des cours en ligne dans les universités indiennes ainsi qu’aux autres cours proposés par l’ambassade dont le yoga et la langue hindi. Ils sont tous gratuits et ouverts à tout public. Ainsi, dans le cadre du protocole d'accord sur la télé-éducation et la télé-médecine qui a été signé entre l'Inde et Madagascar le 12 juillet dernier, 26 universités indiennes proposent des cours en ligne pour les étudiants malagasy. Beaucoup sont déjà finalisés, tandis que d’autres sont en phase de l’être - notamment ceux axés dans le domaine de la santé et de la médecine, l'ayurveda et les médicaments traditionnels malagasy. 

Concernant le domaine culturel, l’« Indian Dhow », un centre pour la diaspora indienne à Madagascar, a été inauguré la semaine dernière. Le but est de promouvoir l'histoire de la diaspora indienne et de mettre en lumière ses luttes et ses succès à Madagascar. C’est aussi un centre de promotion culturelle, d'organisation d'événements et un lieu de rencontres et de formation. Pour marquer l'« Azadi Ka Amrit Mahotsav » ou l’anniversaire de l’indépendance de l’Inde, une troupe culturelle indienne se produira bientôt dans la Grande île. 

Anatra R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff