Publié dans Société

Accident de la circulation - La Gendarmerie appelle à la vigilance des automobilistes

Publié le mardi, 09 août 2022

« Lahy tokana ny aina ». Les corps des 10 femmes ayant péri lors de l’accident d’un minibus survenu à Marovoalavo sont arrivés à Toamasina dans la matinée d’hier. Selon une information émanant de la Gendarmerie de Moramanga, un problème au niveau du freinage a été l’origine de l’accident. Ces derniers temps, les accidents se multiplient, notamment sur la route nationale 2. Face à cette situation, la Gendarmerie nationale invite les automobilistes à être vigilants.

Elle ne cesse de rappeler le minimum de responsabilité que doivent prendre les transporteurs afin d’éviter tout risque d’accident durant le voyage. Avant le départ de la gare routière, tout devra être vérifié dont les feux, clignotants, roues, essuie-glaces,... Ainsi, la nouvelle consigne dans l’article 51 du Code de la route stipule qu’il est interdit d’utiliser des feux puissants et nocifs pour les yeux tels que les projecteurs LED installés sur le toit de certains véhicules. Les phares doivent toujours être allumés durant un trajet nocturne. Pour un itinéraire supérieur à 700 km, il doit y avoir deux chauffeurs. L’Agence de transports terrestres (ATT) de rappeler que la hauteur des bagages de certains taxi-brousses dépasse encore les 80 centimètres règlementaires.

Outre les problèmes techniques ou mécaniques, la fatigue, l’insomnie sont les principales causes des accidents de la circulation sur les routes nationales. A cela s’ajoutent les surcharges, l’excès de vitesse et l’imprudence des chauffeurs. De son côté, la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) effectue des visites inopinées sur les routes nationales, une sensibilisation des transporteurs sur le respect du Code de la route ainsi que les différentes infractions routières. 

En rappel, l’accident de la circulation survenu lundi dernier à Beforona, Marovoalavo, District de Moramanga a fait 10 victimes, toutes des femmes. Elles étaient sur le chemin du retour à Toamasina après une réunion au sein de l’association des femmes de l’Eglise luthérienne malagasy (FLM) qui s’est tenue à Fianarantsoa. 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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