Publié dans Société

Transport urbain - Les taxis-motos désormais autorisés

Publié le vendredi, 30 septembre 2022

27 conseillers municipaux ont voté « oui ». L'exploitation des deux-roues au titre de moyens de transport public au sein de la ville d'Antananarivo a été votée par le Conseil municipal, hier lors d'une session. Dans le cadre de la continuité de l'accomplissement du « Veliranon'Iarivo », dont la lutte contre la corruption et le désengorgement de la circulation au sein de la Capitale, la Direction du transport et de la mobilité urbaine (DMTU) ne cesse de travailler sur des projets permettant à la Commune urbaine d'Antananarivo d'améliorer le quotidien des citoyens, tout en restant dans le cadre légal.

En prenant conscience de l'insistance des conducteurs de véhicules à deux roues pour exercer légalement et librement dans le monde du transport urbain, ce sujet a été soumis pour la troisième fois à l'ordre du jour du Conseil municipal. « Si l'exercice des taxis-vélos, des cyclos-pousses et des tricycles comme moyens de transport des personnes a été formellement interdit dans la Circonscription d'Antananarivo, celui des taxis-motos dont le nombre ne cesse de s'accroître, de jour en jour, crée actuellement un nouveau débat sur le nouveau mode de transport des personnes », poursuit-il. Cependant, une étude de faisabilité ou de rejet définitif de leur projet dans la ville d'Antananarivo est requise, soutient le communiqué de la Direction de la CUA. 

Comme une disposition légale ou règlementaire n'interdit ni autorise ce nouveau mode de transport, et au vu de la dernière délibération du Conseil municipal, la DMTU estime judicieux à ce que le Conseil délibère sur ce qu'il entend par la non-approbation et tienne compte des actions à mener par l'Exécutif, avec les sanctions y afférentes.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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