Publié dans Société

Transport urbain - Les taxis-motos désormais autorisés

Publié le vendredi, 30 septembre 2022

27 conseillers municipaux ont voté « oui ». L'exploitation des deux-roues au titre de moyens de transport public au sein de la ville d'Antananarivo a été votée par le Conseil municipal, hier lors d'une session. Dans le cadre de la continuité de l'accomplissement du « Veliranon'Iarivo », dont la lutte contre la corruption et le désengorgement de la circulation au sein de la Capitale, la Direction du transport et de la mobilité urbaine (DMTU) ne cesse de travailler sur des projets permettant à la Commune urbaine d'Antananarivo d'améliorer le quotidien des citoyens, tout en restant dans le cadre légal.

En prenant conscience de l'insistance des conducteurs de véhicules à deux roues pour exercer légalement et librement dans le monde du transport urbain, ce sujet a été soumis pour la troisième fois à l'ordre du jour du Conseil municipal. « Si l'exercice des taxis-vélos, des cyclos-pousses et des tricycles comme moyens de transport des personnes a été formellement interdit dans la Circonscription d'Antananarivo, celui des taxis-motos dont le nombre ne cesse de s'accroître, de jour en jour, crée actuellement un nouveau débat sur le nouveau mode de transport des personnes », poursuit-il. Cependant, une étude de faisabilité ou de rejet définitif de leur projet dans la ville d'Antananarivo est requise, soutient le communiqué de la Direction de la CUA. 

Comme une disposition légale ou règlementaire n'interdit ni autorise ce nouveau mode de transport, et au vu de la dernière délibération du Conseil municipal, la DMTU estime judicieux à ce que le Conseil délibère sur ce qu'il entend par la non-approbation et tienne compte des actions à mener par l'Exécutif, avec les sanctions y afférentes.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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