Publié dans Société

Lutte contre le changement climatique - Madagascar insiste sur le « Fonds vert pour le climat »

Publié le mardi, 04 octobre 2022

Parmi les pays invités à participer à la réunion PRECOP 27. Madagascar est représenté à cette rencontre internationale qui se tient depuis lundi jusqu’à ce jour à Kinshasa, Capitale de la République démocratique de Congo. Une occasion pour la Grande île, à travers la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), de renforcer l’appel pour l’obtention du « Fonds vert pour le climat ». Il s’agit, notons-le, d’un mécanisme financier de l’ONU visant à transférer des fonds des pays les plus avancés à destination de ceux les plus vulnérables pour mettre en place des projets de lutte ou d’adaptation au changement climatique.

« Le Président de la République Andry Rajoelina a exprimé en septembre dernier, lors de la 77ème Assemblée générale des Nations unies qui s’est déroulée à New York, l’importance du Fonds vert pour le climat. Je suis ici pour renforcer cet appel lancé aux pays pollueurs, au profit des pays vulnérables et en développement », affirme la ministre Marie-Orléa Vina. 

Madagascar figure parmi les pays vulnérables au changement climatique. Les impacts de ce fléau mondial se font ressentir dans le pays, dont le manque de pluie, la sécheresse dans le Sud ou encore l’intensification des cyclones. « L’adaptation constitue une priorité pour le pays, mais nous contribuons également aux mesures d’atténuation grâce à des milliers d’hectares de forêts et aux énergies renouvelables à notre disposition », ajoute la ministre de tutelle.

A la tête d’un groupe de travail

Le numéro Un du MEDD, représentant de Madagascar au PRECOP 27, a pu intervenir lors de la séance plénière de la réunion, lundi dernier. Une intervention qui lui a valu la co-présidence d’un groupe de travail sur les pertes et dommages liés au changement climatique, au 2ème jour. « Madagascar a été désigné, aux côtés d’Australie, pour coprésider cet atelier grâce au leadership du Président de la République sur la lutte contre le changement climatique. De plus, les autres pays ont constaté la volonté et l’engagement de la Grande île à ce sujet », reconnait la ministre de tutelle. D’un autre côté, le pays dispose d’un plan national d’adaptation, parmi les critères requis pour l’obtention du financement « Fonds vert pour le climat ». La contribution nationale déterminée pour élaborer la feuille de route, la stratégie et le plan de mise en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique est aussi en cours de finalisation, selon les informations recueillies. 

En marge de cette réunion internationale au RDC, la ministre Marie-Orléa Vina a pu s’entretenir avec la Vice-premier ministre de l’Environnement de la RDC, Eve Bazaiba Masudi. Une occasion de partager leurs idées et expériences sur la lutte contre le changement climatique et la préservation de l’environnement dans ces deux pays…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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