Publié dans Société

Menace de chute de rochers et d’un glissement de terrain - 400 drapeaux rouges implantés dans la haute-ville 

Publié le jeudi, 22 décembre 2022


La période des pluies bat son plein. Afin de sensibiliser la population sur les dangers imminents qui pèsent sur leur tête, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), la Préfecture d’Antananarivo, le Corps de protection civile, la Commune urbaine d’Antananarivo et les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna ont effectué une descente sur la colline de Manjakamiadana et ses environs. D’après le directeur des études et de la gestion des risques et catastrophes au niveau du BNGRC, Paolo Ramaholinarivo, la situation ne cesse de s’empirer dans la haute-ville. Actuellement, 10.000 personnes, habitant à Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra, sont menacées par un risque d’éboulement de terrain et de chute de rochers. Une délimitation des zones à risque a commencé hier, avec la mise en place de 400 drapeaux rouges. Ces drapeaux sont installés dans 15 Fokontany se trouvant dans la haute-ville. L’opération dure 5 jours.
Selon un expert au niveau du BNGRC, il existe de nombreux cas où la fragilité du terrain dans les endroits qualifiés de zones rouges pourrait provoquer l'effondrement de maisons, et cela en raison de l'eau qui s’infiltre à travers les blocs de rochers situés sur la partie ouest de Manjakamiadana. De grosses fissures sont apparues sur des rochers et des blocs de pierres menacent de tomber. Cet expert a également déclaré qu’outre la pression démographique exercée sur cette colline, la précipitation ne fait qu’aggraver la situation.
Ainsi, les habitants qui vivent dans ces zones rouges seront rappelés et encouragés à rester à l'écart et à quitter la zone jusqu'à ce qu'une solution permanente soit trouvée, puisqu’une catastrophe pourrait se produire à tout moment.
A noter qu’aucun permis de construire n’est délivré par la Commune urbaine d’Antananarivo pour ces zones rouges.
Anatra R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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