Publié dans Société

« Trano mora » présidentielle - Vif souhait de la jeune chanceuse d’habiter sa nouvelle maison

Publié le dimanche, 25 décembre 2022

Elle s'appelle Ericka Rasoazanatsara. Le 26 juin dernier, c'est cette jeune employée d'une entreprise franche sise à Ankadimbahoaka et non moins habitante de Tsimbazaza, qui a gagné la tombola lui permettant de s'octroyer gracieusement de la « Trano mora » d'Imeritsiatosika comme cadeau présidentiel. Ce jour-là, et Fête nationale en plus, elle s'était rendue au stade de Mahamasina pour assister notamment au méga-gala évangélique qui s'était déroulé sous l'œil bienveillant du couple présidentiel.

Confiante certes, cette jeune femme issue d'une famille modeste et qui vit avec sa grand-mère de 73 ans, ne s'était pourtant pas attendue à ce que le numéro 24658 de son billet allait opérer magiquement ainsi. Elle n'en revenait donc pas. Elle raconte son émotion. « J'étais abasourdie. Vous n'imaginez pas ma joie. Dire que j'ai eu cet important cadeau alors que nous sommes dans la précarité », déclare-t-elle sans ambages. Entre-temps, c'était aussi un éclat de joie pour tous ses proches qui ont suivi l'évènement à la télé. Rongeant leur frein, ces derniers ont décidé de rejoindre Ericka à Mahamasina pour la soutenir et partager leur joie avec elle, et ce, même si la chance pour eux d'avoir la possibilité d'entrer à la tribune, était mince. 

Pour notre interlocutrice et sa grand-mère qui louent leur vétuste maison à Tsimbazaza, cette maison offerte par le Président Andry Rajoelina est une chance inespérée. Seule ombre au tableau : elle n'a pas eu encore le temps de voir sa nouvelle maison du fait des contraintes du travail. A peine, les responsables en charge de sa prochaine installation dans la « Trano mora » n'ont, en tout et pour tout, que le certificat de résidence et la copie de la carte d'identité d'Ericka. En réalité, c'est cette difficulté au niveau de sa profession, avec la difficulté de demander une permission, qui la faisait rater la visite des lieux tant attendue à côté des responsables en charge de cet ambitieux projet présidentiel à Imerintsiatosika. C'était le jour de l'Assomption dernier. Depuis, c'est l'attente pour la jeune Ericka, qui reste toutefois confiante. « Je suis vraiment impatiente d'aller vivre dans ma nouvelle maison avec ma grand-mère. Nous ne pouvons pas nous séparer. D'ailleurs, c'est pour m'occuper d'elle que j'ai dû abandonner mes études et travailler sitôt », continue Ericka. Raison de plus pour elle de demander à ce qu'on accélère les paperasseries administratives de la maison. « Mes congés prendront fin le 2 janvier prochain. C'est le moment où jamais pour que je puisse m'occuper de ces paperasseries nécessaires », soutient-elle. Mais dans tout cela, elle souhaite vivement que le pouvoir en place donne de l'emploi aux habitants des « Trano mora » à Imerintsiatosika. A défaut d'un travail rémunérant, notre interlocutrice juge que, les frais de déplacements pour faire le va-et-vient quotidien entre son lieu de travail et le centre-ville, le jour où elle s'installera définitivement à Imeritsiatosika, équivaudront à ses loyers mensuels actuels. 

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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