Publié dans Société

Mort suspecte d’une jeune travailleuse - L'hypothèse d'un problème cardiaque avancée

Publié le jeudi, 05 janvier 2023

Dans le courant de cette semaine, une adolescente de 15 ans qui travaillait comme domestique au service d’un couple domicilié à Antananarivo, mais qui est originaire de Manazary, District de Miarinarivo, a succombé de façon curieuse pendant l’exercice de son métier. Des questions se posent sur l’origine de son décès. Récemment, les différents responsables, aussi bien de santé publique mais aussi les enquêteurs, sont sortis du silence. Côté Gendarmerie, l’on annonce que le décès de la jeune fille serait de nature cardio-respiratoire. « Lors d’une observation médico-légale, l’on n’a trouvé aucune trace de coups, ni blessure sur le corps de la victime », rapporte une source auprès de la Gendarmerie.
Comme pour le confirmer, la déclaration du ministère de la Santé publique semble tendre dans ce même sens. Cette entité aurait avancé que ses employeurs et la jeune fille elle-même seraient passés au centre de santé d’Anosiala. En revanche, selon ses mêmes informations, la malheureuse serait déjà sans vie lorsqu’ils y étaient arrivés. La famille de l’adolescente n’aurait toujours pas déposé une quelconque plainte.
De leur côté, les époux chez qui la jeune fille travaillait, auraient soutenu lors de leur audition à la Gendarmerie, que la victime est décédée dès  suite d’un malaise, de nature respiratoire. Le commandant de la Brigade de gendarmerie locale aurait martelé qu’il n’y eut aucune agression physique sur la fille.
Toujours de source proche du dossier, le couple en cause a voulu aider la maman de la jeune fille, laquelle est confrontée à un problème de précarité. D’ailleurs, la mère de famille n’aurait pas caché que sa progéniture doit travailler pour l’aider à surmonter les difficultés de la vie.
Notre source révèle également que la jeune fille, une fois qu’elle s’était installée chez ses employeurs, aurait souffert depuis longtemps d’un problème cardiaque. « Lors de Noël dernier, l’adolescente aurait envisagé de le passer auprès de sa mère. Mais cette dernière lui aurait fait savoir que cela est impossible, du fait de la précarité qui règne chez elle. Ce qui aurait déclenché un malaise d’origine cardio-respiratoire probablement lié au chagrin », ajoute la Gendarmerie.
Et preuve d’une transparence au niveau de l’enquête, la Gendarmerie n’a pas hésité à desceller le cercueil où reposait le corps de l’adolescente, une fois arrivé à Manazary- Miarinarivo. Par ailleurs, la Gendarmerie réfute l’allégation comme quoi la mère de la victime a perdu la raison. La mère de famille serait simplement souffrante et est sous soins à l’hôpital de Miarinarivo. L’enquête suit son cours.
F.R.
  

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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