Publié dans Société

Emplois fictifs au Canada - Une Mauricienne et un Marocain arrêtés

Publié le vendredi, 06 janvier 2023

 Hier, une Mauricienne, un Marocain et deux Malagasy ont été déférés au Parquet pour escroquerie. C'est la Section de recherches criminelles de la Gendarmerie qui les a arrêtés dans la Capitale. Ils font l'objet de 35 plaintes de victimes. En effet, les quatre prétendaient avoir la qualité d'octroyer un emploi aux Malagasy désireux de partir au Canada. Quant au mode opératoire, la Mauricienne et le Marocain ont cherché des collaborateurs malagasy pour en faire des commerciaux. La mission de ces derniers est de chercher les candidats qu'ils peuvent tromper.

Ainsi, chaque candidat victime au voyage, qui est loin d'exister, a dû payer 600 000Ar mais aussi des droits de dossiers s'élevant entre 225 et 500 euros. Or, quand vint la date du départ supposé, on n'a plus trouvé ni la Mauricienne, ni le Marocain, non sans que les deux larrons aient mené simplement en bateau leurs victimes. L'enquête de la Gendarmerie a révélé que les deux étrangers en cause étaient arrivés au pays avec un visa de touriste. De plus, il n'existe aucun accord de ce type, du moins sur le plan du travail entre l'Etat malagasy et le Canada. Pire, ils ont agi de la même façon en Turquie, à Maurice ou encore en Algérie. Mais c'est à Antananarivo qu'ils se sont fait arrêter. Les quatre ont donc à répondre de leurs actes devant la Justice malagasy. 

 

Franck R.

Fil infos

  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

A bout portant

AutoDiff