Publié dans Société

Education - Place au noyau de l’année scolaire !

Publié le dimanche, 08 janvier 2023

Jour J de la rentrée. La plupart des élèves vont rejoindre le chemin de l’école dès ce jour, après 2 semaines de vacances de Noël. Le 3ème bimestre, ou 2ème trimestre pour d’autres, sera le noyau de l’année scolaire. La grande partie du programme scolaire sera traitée à partir de cette semaine et ce jusqu’à la fin du 4ème bimestre, au mois d’avril prochain. « Nous avons déjà effectué près de la moitié du programme. Le reste sera à achever dans les 3 prochains mois, avant les vacances de Pâques.

Le dernier bimestre servira pour les révisions et examens finaux », confirme Marie Jacqueline Razanoelisoa, proviseur du Lycée moderne d’Ambodifasina, dans la Circonscription scolaire d’Ambohidratrimo. Comme dans son établissement, bon nombre d’écoles ont nettement avancé en matière de programme scolaire. « Le renforcement du niveau des élèves s’avère indispensable, d’autant plus que les impacts de la suspension des cours durant les confinements dus à la Covid-19 se font encore sentir jusqu’à maintenant. Pour ce faire, nous donnons des cours d’appui pour ceux qui semblent à la traîne. C’est une sorte d’accompagnement individuel », ajoute H.A., directrice d’un collège privé sis à Tsimbazaza, dans la CISCO de Tanà ville. Pour sa part, ladite Circonscription a dispensé une formation pédagogique pour les enseignants, la semaine dernière. Le but étant de coacher ces enseignants pour améliorer la pédagogie et rehausser la qualité de l’enseignement.

Enchaînement des gestes barrières

« Nous avons divisé les classes en deux groupes depuis le mois de novembre, en raison de la propagation des maladies virales dont la grippe et la Covid-19. Si le premier groupe travaille le lundi, mercredi et vendredi, l’autre vient en classe le mardi et jeudi, et vice-versa la semaine d’après. Cette organisation semble efficace, vu l’assiduité des élèves », souligne la responsable du collège à Tsimbazaza. « Le respect des gestes barrières, notamment le port obligatoire de masque et le lavage fréquent des mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique, est exigé en classe et dans l’enceinte de l’école. Il en est de même pour la prise quotidienne de température. Les élèves qui ont de la fièvre ou qui toussent doivent immédiatement rentrer chez eux pour que leurs parents puissent les emmener chez le médecin », ajoute un directeur d’une école primaire de la Capitale, voulant garder l’anonymat. Ces mesures s’avèrent indispensables pour maîtriser la propagation des maladies en classe, où les élèves sont facilement contaminés. 

Rappelons qu’en plus des gestes barrières à inculquer, les médecins recommandent une alimentation saine, riche en légumes, fruits et vitamines pour les élèves. Ces derniers doivent aussi boire régulièrement de l’eau, non seulement pour se prévenir des maladies mais aussi pour leur bien-être au quotidien.

 

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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