Publié dans Société

Inondations dans la Capitale - Iarinarivo, Commune clé pour le curage des canaux d’évacuation

Publié le vendredi, 13 janvier 2023


Trouver un lieu adéquat pour entreposer les déchets enlevés lors du curage du canal C3 traversant la ville d’Antananarivo a été l’un des programmes du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR). Actuellement, c’est chose faite.  Le site se trouve dans la Commune d’Iarinarivo, District d’Ambohidratrimo. La construction d’une fosse géante pour accueillir la boue, les détritus et le sable qui bouchent le canal, sera entamée bientôt.
Chaque année, 100.000 m3 de boue et de déchets sont enlevés du canal et le site d’Iarinarivo peut contenir pleinement ce volume. Auparavant, aucun endroit spécifique n’a été attribué pour entreposer les détritus. Cependant, après des études environnementales et depuis l’accord de la Commune rurale d’Iarinarivo, ce projet a enfin vu le jour.
La fosse en question respecte les normes environnementales et a également obtenu l’accord de la population. Les déchets ne seront pas simplement enfouis sous terre mais subiront des traitements.
« Les gens de la Capitale doivent être reconnaissants envers les habitants de cette Commune, car ils ont accepté la construction de cette fosse sur leur terrain pour garantir le bon fonctionnement des canaux d’évacuation comme le canal C3 », selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers (MATSF), Pierre Holder Ramaholimasy.
« Si nous restons à ne rien faire, la Capitale sera tôt ou tard submergée par les eaux de pluie, et la situation sera encore pire qu’il ne l’est déjà actuellement. Parmi les sites étudiés, c’est la Commune d’Iarinarivo qui a été élue. En plus de cela, les habitants, malgré une réticence au début, craignant que c’est une arnaque pour prendre leur terre, ont finalement adhérer à ce programme de protection de la ville d’Antananarivo », a-t-il poursuivi.
En plus de cela, la localité a aussi bénéficié de plusieurs travaux permettant le développement social et économique de ses habitants, comme la réhabilitation d’une digue, la construction d’un bâtiment communautaire qui a été inaugurée l’année dernière, la construction d’une piste menant vers le Chef-lieu de la Commune ainsi que l’électrification de la Commune.
« Le bon déroulement des travaux à Iarinarivo fait également partie des points-clés du projet PRODUIR dans la mise en œuvre de sa mission de protection des agglomérations d’Antananarivo contre les inondations », a conclu le ministre.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff