Publié dans Société

Portait de… Samy Sung - « Car chaque femme est une étoile »

Publié le mardi, 07 mars 2023

Pharmacologue sur le papier après 5 ans d’études académiques, Samira Mihaja Moumini, motarde passionnée, accro aux tissus et aux réseaux sociaux, a décidé de ranger sa blouse blanche de laborantine pour en faire ses métiers. Depuis une bonne décennie, la voilà donc capitaine en chef de la marque 3 Ladies Pirates et Social Media Manager à ses heures perdues. 

Avec son équipe de femmes artisans, elles travaillent des tissus locaux dont le lambahoany(pagne) et font des tenues pour « Réveiller la Malagasy qui sommeille en nous », selon elle .  « 3 Ladies Pirates » est la première marque malagasy qui a travaillé sur le pagne local qui s'appelle lambahoany. L'équipe 100 % féminine travaille sur des tissus locaux et s'est donnée comme défi de montrer que la qualité locale peut rivaliser avec les vêtements importés. 

Créativité étincelante

En 2021, elle lance la collection « Basia » qui s’adresse exclusivement aux femmes. Une collection qui s’inspire de la beauté d’un ciel étoilé dans la mesure où le terme « Basia » signifie « étoile » dans le dialecte Bara. Pour cette collection, elle a misé assurément sur la discrétion. Le traditionnel imprimé, qui a fait la renommée de la marque, est toujours utilisé, mais par parcimonie. 

La marque estimant que la femme Basia brille déjà. En effet, c’est une collection qui a été pensée pour celles qui travaillent beaucoup, comme nous et qui n’ont pas forcément le temps de courir de boutique en boutique pour trouver des tenues. Basia a ça de magique, à elle seule, elle combine tous les basiques qu’une femme devrait avoir dans son dressing avec une toute petite touche de lambahoany « Car chaque femme est une étoile », selon Samy. 

Femme au guidon, sublime au tournant 

Beaucoup de préjugés à destination des « femmes motardes » commencent par « les femmes aussi font de la moto, et elles en font bien ». Comme si c’était étonnant, comme si la moto était réservée aux hommes… mais que certaines femmes, de la trempe de Samira, se sont lancées et, contre toute attente, elles sont plutôt douées et avec un style bien à elles.  

 

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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