Publié dans Société

Aliments thérapeutiques - Les « Plumpy » vendus illégalement sur les réseaux sociaux

Publié le dimanche, 26 mars 2023



Destinés pour le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère ou modéré. Les « Plumpy nut » et « Plumpy sup » sont des aliments thérapeutiques dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants âgés de plus de 6 mois ainsi que des adultes malnutris. Interdits de vente, ces produits sont fournis gratuitement pour les enfants traités dans les centres de récupération nutritionnelle. Pourtant, bon nombre de vendeurs en ligne les proposent librement sur les réseaux sociaux, dont le prix varie de 1.000 à 3.000 ariary l’unité, avec 10 pièces au minimum. Les vendeurs peuvent même livrer jusqu’à 300 pièces à Antananarivo, selon les enquêtes menées par le réseau des champions pour la nutrition, regroupant des artistes et journalistes engagés. Pour les autres Régions, à l’exemple d’Androy, ces compléments nutritionnels sont même vendus dans les épiceries et servent de « goûter » pour les enfants qui peuvent s’en acquérir à un prix allant de 500 à 2.000 ariary l’unité.
Pour le moment, aucune mesure n’a été prise sur le pullulement de ces aliments thérapeutiques dans la ville des mille. Des informations recueillies ont avancé que « des stocks de plumpy auraient été détournés dans un service, au début de cette année ». En voulant obtenir une version officielle, le ministère de la Santé publique nous a fermé ses portes. Un responsable joint au téléphone n’a voulu rien savoir sur ce problème. Dans d’autres localités, les autorités ont déjà adopté des mesures, dont l’interdiction de vente de ces produits sur le marché, comme c’est le cas à Farafangana. Ils auraient été détournés par des médecins et agents de santé locaux, selon nos sources locales. La Gendarmerie a déjà été mobilisée en novembre dernier sur cette affaire. A Betroka, des sensibilisations ont eu lieu pour conscientiser les habitants sur le danger de consommer ces produits sans consultation médicale. L’interdiction de les vendre sur le marché a également été confirmée. Une campagne de suivi de ces mesures y a été menée. On attend la prise de responsabilité des autorités dans la Capitale. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia R.












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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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