Publié dans Société

Cité universitaire - Les étudiants en grève pour un certificat de résidence

Publié le mercredi, 19 avril 2023


Les étudiants de l'université d'Antananarivo privés de leurs droits. Selon leurs explications, ils n'obtiennent pas de certificat de résidence au niveau du Fokontany. S'il en dispose, cela coûte aux environs de 5 000 ariary. Ce problème concerne les étudiants logés dans le bloc R3+ vert à Ankatso. " A cause de cette situation, nous ne sommes pas enregistrés dans la liste électorale", soutient l'un de ces étudiants.
Face à cette situation, lesdits étudiants ont effectué une descente dans la rue. Ils ont bloqué la circulation et brûlé des pneus tout en brandissant des banderoles. Ils exigent que le Centre régional des œuvres universitaires d'Antananarivo (CROUA) s’investisse dans l'amélioration de l’accès à l'eau et l'électricité ainsi que l'installation de bombonnes face à la coupure incessante d’eau. Les étudiants réclament également l'installation de Wi-fi.
De l'autre côté, certains des riverains ont avancé que beaucoup d'entre les étudiants de la cité universitaire ne sont pas en règle. "Pour se procurer un certificat de résidence, ils devraient seulement s’inscrire dans le Fokontany où ils habitent actuellement. Mais également doivent se procurer un certificat attestant qu’ils ont changé de résidence. Cela nécessite une action, mais pas au point de perturber la circulation comme celui-ci. La procédure est simple et ne nécessite pas un investissement ou encore beaucoup de temps", soutient un riverain.
Concernant la coupure d'eau à Ankatso I et II, la situation y est courante. Cela fait plusieurs mois que l'eau est coupée. Le ravitaillement du camion-citerne de la JIRAMA ne suffit pas pour couvrir le besoin des étudiants puisqu'il n’y passe que rarement. Et le CROUA d'avancer que la vétusté des infrastructures, le manque d’entretien en sont la principale cause.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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