Publié dans Société

Cité universitaire - Les étudiants en grève pour un certificat de résidence

Publié le mercredi, 19 avril 2023


Les étudiants de l'université d'Antananarivo privés de leurs droits. Selon leurs explications, ils n'obtiennent pas de certificat de résidence au niveau du Fokontany. S'il en dispose, cela coûte aux environs de 5 000 ariary. Ce problème concerne les étudiants logés dans le bloc R3+ vert à Ankatso. " A cause de cette situation, nous ne sommes pas enregistrés dans la liste électorale", soutient l'un de ces étudiants.
Face à cette situation, lesdits étudiants ont effectué une descente dans la rue. Ils ont bloqué la circulation et brûlé des pneus tout en brandissant des banderoles. Ils exigent que le Centre régional des œuvres universitaires d'Antananarivo (CROUA) s’investisse dans l'amélioration de l’accès à l'eau et l'électricité ainsi que l'installation de bombonnes face à la coupure incessante d’eau. Les étudiants réclament également l'installation de Wi-fi.
De l'autre côté, certains des riverains ont avancé que beaucoup d'entre les étudiants de la cité universitaire ne sont pas en règle. "Pour se procurer un certificat de résidence, ils devraient seulement s’inscrire dans le Fokontany où ils habitent actuellement. Mais également doivent se procurer un certificat attestant qu’ils ont changé de résidence. Cela nécessite une action, mais pas au point de perturber la circulation comme celui-ci. La procédure est simple et ne nécessite pas un investissement ou encore beaucoup de temps", soutient un riverain.
Concernant la coupure d'eau à Ankatso I et II, la situation y est courante. Cela fait plusieurs mois que l'eau est coupée. Le ravitaillement du camion-citerne de la JIRAMA ne suffit pas pour couvrir le besoin des étudiants puisqu'il n’y passe que rarement. Et le CROUA d'avancer que la vétusté des infrastructures, le manque d’entretien en sont la principale cause.
Anatra R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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