Tout a démarré par le fait que les deux femmes s'étaient rendues aux toilettes sises à l'extérieur de leur maison. L'une se tenait près du cabinet afin d'éclairer sa sœur aînée, se trouvant à l'intérieur, lorsque l'agresseur a surgi. Il venait de sauter de la fenêtre d'une maison voisine mais inoccupée car en cours de finition.
Du coup, le bandit a ceinturé la femme qui faisait de la lumière à sa sœur, tout en la menaçant avec son couteau et l'enjoignant de ne pas donner l'alerte. De son côté, l'autre femme qui était dans les toilettes a, au contraire, appelé au secours.
Puisque les cris de la femme lui étaient parvenus, l'homme de 32 ans était alors sorti précipitamment de chez lui pour secourir les deux femmes.
En voyant l'intervention du locataire, le bandit s'était alors retourné contre le premier, le chargeant avec son couteau, au moins par trois fois, et avec une brutalité inouïe.
Sitôt après son sale coup, l'agresseur a pris immédiatement la fuite.
Ce n'était qu'après quelques moments que l'autodéfense villageoise et les quartiers voisins ont été informés. Décision fut alors prise d'ériger des barrages de contrôle et surtout de ratisser les environs et autres endroits où le bandit était censé se cacher. Les recherches devraient se poursuivre encore.
De leur côté, les proches de la victime déclarent qu'un inconnu armé d'un couteau les aurait déjà pris en filature la veille même de cela. Manque de pot, la victime et les siens ont commis l'erreur de ne pas en informer les Forces de l'ordre. L'enquête suit son cours.
A la lumière de cette affaire, le degré d'insécurité est alarmante à Ambohimanambola. A preuve, un autre résident a perdu la vie au cours d'un assaut de bandits, acte malveillant survenu à peine moins d'un mois de cela.
Franck R.