Publié dans Société

Tentative de meurtre à Ambohimanambola - Un homme grièvement blessé

Publié le mercredi, 10 mai 2023

Au moins, trois plaies occasionnées par un objet tranchant furent recensées sur son corps. Il s'agit de cet homme de 32 ans domicilié à Ambohitrony, Ambohimanambola gara, et qui a reçu des coups de couteau d'un agresseur ayant cherché à l'assassiner la nuit du mardi dernier sur place. En réalité, la victime serait dans un état critique en les recevant à la fois à la tête, à la nuque et au ventre. Le malheureux est actuellement encore sous soins à l'HJRA.

Une véritable tentative de meurtre si l'on se réfère à l'intention de l'agresseur qui a agi à visage découvert. Mais ayant profité de l'obscurité pour agresser la victime dans la cour de sa propriété. En vérité, le trentenaire a fait un acte héroïque qui a failli lui ôter la vie. Il a voulu secourir sa femme et sa belle-sœur qui furent attaquées en premier par le même bandit.

Tout a démarré par le fait que les deux femmes s'étaient rendues aux toilettes sises à l'extérieur de leur maison. L'une se tenait près du cabinet afin d'éclairer sa sœur aînée, se trouvant à l'intérieur, lorsque l'agresseur a surgi. Il venait de sauter de la fenêtre d'une maison voisine mais inoccupée car en cours de finition.

Du coup, le bandit a ceinturé la femme qui faisait de la lumière à sa sœur, tout en la menaçant avec son couteau et l'enjoignant de ne pas donner l'alerte. De son côté, l'autre femme qui était dans les toilettes a, au contraire, appelé au secours.

Puisque les cris de la femme lui étaient parvenus, l'homme de 32 ans était alors sorti précipitamment de chez lui pour secourir les deux femmes.

En voyant l'intervention du locataire, le bandit s'était alors retourné contre le premier, le chargeant avec son couteau, au moins par trois fois, et avec une brutalité inouïe.

Sitôt après son sale coup, l'agresseur a pris immédiatement la fuite.

Ce n'était qu'après quelques moments que l'autodéfense villageoise et les quartiers voisins ont été informés. Décision fut alors prise d'ériger des barrages de contrôle et surtout de ratisser les environs et autres endroits où le bandit était censé se cacher. Les recherches devraient se poursuivre encore.

De leur côté, les proches de la victime déclarent qu'un inconnu armé d'un couteau les aurait déjà pris en filature la veille même de cela. Manque de pot, la victime et les siens ont commis l'erreur de ne pas en informer les Forces de l'ordre. L'enquête suit son cours.

A la lumière de cette affaire, le degré d'insécurité est alarmante à Ambohimanambola. A preuve, un autre résident a perdu la vie au cours d'un assaut de bandits, acte malveillant survenu à peine moins d'un mois de cela.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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