Les Forces de l’ordre veilleront à la fluidité de la circulation et les usagers sont priés de suivre les consignes données sur place en vue d’éviter tout éventuel embouteillage. Elles assureront aussi la sécurité des employés qui travaillent sur le site, mais également les matériels de construction.
Le ministre a réitéré que la qualité de la route sera une priorité absolue. Le respect des normes internationales et l’épaisseur du béton et du bitume feront l’objet d’un contrôle strict. En effet, une qualité qui laisse à désirer lors de la construction des routes fait que celles-ci ne durent pas longtemps. « Le surcharge et l’excès de tonnage des poids lourds qui sont les premiers facteurs de la dégradation de nos routes et particulièrement l’axe Toamasina-Antananarivo feront également l’objet d’un suivi strict », a-t-il ajouté.
Cette réhabilitation de la portion de route Anjiro-Manjakandriana entre dans le projet CERC (« Contingent Emergency Response Component »), financé par la Banque mondiale. Une interruption des travaux n’est pas à craindre. La somme allouée est déjà à sa première tranche à travers le CERC. Une autre partie du fonds sera aussi débloquée grâce au Projet de développement durable du secteur routier (PDDR). Ce fonds sera consacré à d’autres chantiers sur cet axe.
La remise en état de la RN 2 va ravir plus d’un. Les points noirs ralentissent gravement la circulation. Les nombreux trous et nids-de-poule sont pointés du doigt par les conducteurs de poids lourds comme étant la cause de nombreuses accidents et sorties de route, sans parler du transport de marchandises qui ne suit pas les normes de sécurité. Il était temps d’entamer ces travaux car les pertes pour les opérateurs économiques commençaient à s’accumuler. D’ailleurs, des opérations « escargots » ont déjà circulé ici et là au niveau des camionneurs.
Nikki Razaf