Publié dans Société

Cité des 67 Ha - Régularisation des habitations construites autour

Publié le vendredi, 14 juillet 2023


40 ans de suspens et de crainte de se faire démolir leurs maisons à tout moment. Cette épée de Damoclès fait partie désormais du passé pour ceux qui ont construit des maisons d’habitation dans les quartiers situés aux alentours de la cité des 67 Ha.
En effet, environ 10.000 personnes peuvent désormais régler leurs papiers vis-à-vis de la loi et auront leur maison régularisée. Ce geste de l’Etat malagasy fait partie de la politique d’octroi d’habitations décentes et en règle. Les zones concernées sont Andohatapenaka (1, 2 et 3), Antohomadinika, Ankasina, le quartier longeant la partie Est de la cité des 67 Ha et le canal C3 , la FTA, et enfin du côté du bâtiment de l’assurance « Ny Havana ».
Selon le secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, « les maison construites sur ces lieux ne feront plus l’objet de démolition. L’octroi de titre sera simplifié pour ceux qui ont les pièces justificatives ou les preuves de leur établissement sur les lieux depuis longtemps. Le Fokontany sera la base des enquêtes et des témoignages pour ceux qui n’ont pas de papiers.
En plus, un comité spécial sera mis en place pour faciliter les reconnaissances, les enquêtes et le dépôt de dossiers. Il sera dirigé par le SEIMAD avec la coopération des chefs de secteur, des Fokontany, ainsi que du service foncier et domanial. Et si nécessaire, l’implication de la Justice.
Il est à noter que les parcelles situées dans le périmètre de la cité ne sont pas concernées par ce projet. Les espaces verts et les terrains de sport demeurent des zones inconstructibles. Les terrains vagues en dehors des 67 Ha actuels ne feront plus l’objet de nouvelles constructions.
Le prix du terrain sera discuté communément afin que personne ne soit lésé. Cependant, le prix sera différent selon l’emplacement du terrain (1er, 2ème ou 3ème plan). Le paiement bénéficiera d’une facilitation. Ceux qui ont les moyens peuvent payer l’intégralité de la somme, tandis ceux qui ont des difficultés auront également la possibilité de payer en plusieurs tranches.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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