Publié dans Société

Cité  Analamahitsy - La vente du terrain adopté en Conseil municipal 

Publié le mercredi, 19 juillet 2023

Fin de la session extraordinaire pour le Conseil municipal de la Commune urbaine d'Antananarivo. Après les débats entre les conseillers municipaux, la vente de quelques parcelles de terrain appartenant à la CUA a été adoptée durant cette réunion.  Il s'agit des terrains où ont été construits les 489 logements du Cité Analamahitsy d'une part,  et celui d’ Imanahirana Ilafy de l'autre. Selon les informations présentées, le terrain à Analamahitsy où se situent ces "logements" appartient à la Commune urbaine d'Antananarivo, tandis que les logements appartiennent à la SEIMAD. Cette dernière a déjà vendu lesdits logements à ceux qui y habitent. En conséquence, les occupants sollicitent la Municipalité de vendre le terrain où se trouve leurs habitations. Une demande que les conseillers ont approuvé hier. Ainsi, une stèle y sera mise en place pour marquer le 60e  anniversaire de la Cité Analamahitsy. 

Pour le terrain Imanahirana Ilafy, une « délibération » a été prise concernant cette localité. Ce terrain a été vendu à 50 000 Ar/m2 aux habitants puisqu' ils ont déjà aménagé les lieux et construit même leurs maisons. Les riverains ont demandé de baisser le prix du terrain à 26 000Ar/m2. Pourtant, le Conseil a refusé le rabais du prix. Ainsi, quelques points ont été éclairés comme le projet Flyover Anosizato. Le président du Conseil municipal a avancé qu'une délibération a dû être demandée à la CUA puisqu' il y a une partie du terrain, où ce projet sera mené, lui appartient.

Ainsi, l'inclusion de la CUA dans la société entreprise "Patrimoine kianja Barea" avec la secrétaire d'Etat en charge de la nouvelle ville a été acceptée par le Conseil.  Le Conseil des ministres a annoncé la création de la Société patrimoine kianja Barea pour gérer le stade. La Commune d'Antananarivo y sera incluse puisque le terrain où le stade est implanté appartient aussi à la CUA qui détient les 25% de l'action. Par ailleurs, huit autres ‘‘ordres du jour’’ ont été reportés.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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