Publié dans Société

Accident meurtrier à Ampitatafika - Une femme se fait happer par un camion

Publié le jeudi, 19 octobre 2023

Scène horrible vers 8h du matin hier à Antanimenakely, Ampitatafika. Une femme d'une trentaine d'années, la passagère d'un taxi-bicyclette s'était fait littéralement broyer au niveau du crâne par un camion, quelques secondes à peine après qu'elle a accidentellement fait une chute depuis ce vélo. La victime a succombé sur le coup. Par ailleurs, le cycliste qui l'a emmenée a survécu quoique blessé du moins à une jambe.

Ce dernier était tombé également. D'après la Gendarmerie, le cycliste aurait commis l'imprudence de faire un dépassement à droite.  Mais à un moment donné, la bicyclette aurait accroché accidentellement le poids lourd, provoquant du coup sa chute, et celle de sa passagère avec.

Puisqu'il s'agissait d'un homicide involontaire, le conducteur de ce camion a dû être placé en garde à- vue dans le bureau de la Gendarmerie à Ampitatafika. Le cycliste aurait dû l'être aussi. Mais hospitalisé, l'homme attend que son état s'améliore pour que les gendarmes puissent l'interroger.

Pour l'heure aussi, les enquêteurs s'efforcent de déterminer la responsabilité du drame. "Il nous faudra auditionner les témoins pour qu'on soit fixé", déclare une source au niveau de cette unité de la Gendarmerie.

Pour revenir au drame, c'est le mari de la victime qui fut informé le premier du drame grâce au téléphone de sa défunte femme. Cette dernière aurait envisagé de regagner Imerintsiatosika en taxi-bicyclette lorsque le destin en a décidé autrement.

En réalité, la loi interdit aux vélos de transporter des passagers dans un but lucratif. A un moment, les autorités en place ont déjà lancé une opération ayant visé à sanctionner les cyclistes les plus récalcitrants dont la plupart sont en méconnaissance totale du code de la route. Mais ces derniers parviennent toujours à déjouer et contourner les dispositifs de contrôle.

 

Franck R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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