Publié dans Société

Vol plané d'un 4x4 - 4 guides touristiques et un chauffeur meurent sur le coup

Publié le vendredi, 22 décembre 2023

Vers 5h10 du matin hier, la portion de la RN6 située au PK 478+544, précisément au lieu dit Pont Estapro, Fokontany d'Antsakoamanondro, District d'Ambanja, a été le théâtre d'un accident de la circulation particulièrement meurtrier. Les cinq personnes ayant voyagé à bord d'un 4x4 Hyundai Galloper II ont trouvé la mort, presque sur le coup, témoin de l'extrême violence des chocs induits. Les victimes sont des guides touristiques, sauf le conducteur, cet homme de 32 ans. Ce dernier figure dans la liste des personnes qui ont perdu la vie dans ce drame. 

Par ailleurs, deux autres passagers du véhicule tout-terrain, des blessés graves, ont été déjà évacués à l'hôpital Ambanja. Aux dernières nouvelles, l'un d'eux a dû être évacué à Antsiranana. Enfin, les dégâts matériels sont très importants.

Revoyons maintenant les faits. Roulant à une vitesse par trop élevée sur une ligne droite, le 4x4 en provenance d'Antsiranana a alors subitement fait une sortie de route à un point sis juste près de l'entrée dudit pont. Un rapport de la Gendarmerie a avancé que le véhicule a même fait un vol plané d'au moins une vingtaine de mètres avant de finir sa course folle sur l'autre côté de la rivière où le Galloper a atterri brutalement, expliquant ainsi le nombre élevé des victimes tuées parmi ses passagers.

Aussitôt avisé, cinq éléments dirigés par le commandant de Brigade Ambanja, accompagnés par les éléments de la brigade de la Police routière (BPR) de Nosy Be se sont rendus sur le lieu en vue de porter secours, mais également constater l'accident.

Pour le moment, on ignore ce qui aurait dû pousser le chauffeur à prendre ce risque de rouler à cette allure dangereuse. Seulement, ces guides allaient devoir rejoindre Nosy Be, hier. En cause, ils ont quitté Antsiranana pour aller accueillir et se mettre au service de touristes étrangers dont l'arrivée a été annoncée au cours de la journée à Nosy Be, hier.

Récemment encore, les éléments de la brigade de la Gendarmerie d'Ambanja assurent la procédure d'enquête sur ce drame.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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