Publié dans Société

Attaque avortée à Ambohidratrimo - 3 bandits éliminés par la Gendarmerie

Publié le mercredi, 28 février 2024

Vers minuit, mardi dernier, les armes ont crépité dans les environs du foyer pour jeunes délinquants dans la localité de Mandrosoa, Commune d'Anosiala à Ambohidratrimo. Sur les lieux, 5 bandits ayant essayé d'attaquer une famille du secteur, se sont affrontés aux gendarmes. Les échanges de tirs ont duré une trentaine de minutes. Lorsque les coups de feu ont finalement cessé, 3 corps gisaient inertes dans une mare de sang sur le bitume. Les victimes n'étaient autres que les assaillants. Tout près des cadavres, les gendarmes ont ramassé un kalachnikov à l'immatriculation délibérément supprimée, mais aussi d'autres armes. En revanche, les deux acolytes des bandits éliminés, ont réussi à s'échapper à travers les dédales des ruelles du quartier.

Coup de main des informateurs

On peut dire que ce résultat est le fruit d'une collaboration des informateurs à la Gendarmerie. Ces derniers ont avisé cette Force comme quoi une poignée d'individus ont parloté de façon suspecte. Pire, il semblait pour ces témoins qu'en même temps qu'ils discutaient entre eux, les suspects manipulaient aussi des objets qui ne peuvent être que des fusils, 

du moins à en entendre le bruit qu'occasionnaient ces étranges manipulations.

Sitôt informés, les éléments de la Gendarmerie, qui ont patrouillé le secteur, se sont déplacés sur place.

Une fois sur le terrain, les membres des Forces ont aperçu un groupe d'individus se déplaçant dans le maquis. Ces derniers s'approchaient d'une maison qu'ils voulaient prendre pour cible. Or, cette dernière a été déjà attaquée par un gang en octobre 2023.

Mais dès que les suspects ont aperçu les gendarmes, leur ayant intimé l'ordre de s'immobiliser sur le champ, les premiers n'ont pas hésité à ouvrir le feu avec leur kalachnikov. Les éléments de la Gendarmerie ont alors répliqué aux tirs adverses. De leur côté, les assaillants, pour couvrir leur fuite, ont continué à tirer sur les gendarmes qui se sont lancés à leurs trousses. Les échanges de tirs se sont donc poursuivis jusqu'à ce que trois agresseurs soient mortellement touchés. Les gendarmes poursuivent encore les recherches des fugitifs.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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