Publié dans Société

Agression mortelle - 18 jours après, les tueurs d'un étranger arrêté

Publié le vendredi, 01 mars 2024

Hier, les deux individus pointés du doigt du meurtre d'un étranger, fait survenu le soir du 12 février dernier à Tanjombato, furent déférés au Parquet. On peut dire que le couronnement de l'enquête menée par la brigade criminelle (BC5), s'est alors traduit par ce double coup de filet contre des suspects, successivement les journées du 28 et du 29 février derniers, à l'endroit dont l'appellation sinistre et évocatrice : « Quartier Cannibale ».

Revoyons les faits. Vers 19h le 12 février dernier, le ressortissant étranger qui allait perdre sa vie dans cette agression barbare et inhumaine, était sur le chemin qui menait vers son foyer lorsque trois inconnus l'ont abordé alors que le concerné est passé en contrebas de l'église catholique du quartier de Tanjombato.

Les trois larrons l'ont aussitôt encerclé et menacé avec leurs couteaux. Puisque le piéton ne s'est pas laissé pas faire, ses agresseurs n'ont pas hésité à le poignarder en pleine poitrine. Lorsque l’étranger s'éffondra, les malfaiteurs ont mis la main sur l'argent liquide qu'il avait sur lui, avant de s'enfuir avec.

Un peu plus tard, une patrouille de la Police passa et a vu la victime en train d'agoniser et l'a transportée d'urgence à l'hôpital. Malheureusement, le concerné n'a pas tenu le coup. Il a rendu l'âme peu après cela.

Depuis, la Police a démarré une enquête qui l'a conduite sur la piste des présumés assassins de l'étranger, précisément du côté de Tanjombato.

Et puis on connaît la suite. Les tueurs supposés furent capturés au « Quartier Cannibale ».

 

Franck R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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