Publié dans Société

Education - Des élèves privés de pause pascale !

Publié le lundi, 18 mars 2024
Le calendrier scolaire officiel ne tient pas compte des fêtes pascales pour cette année Le calendrier scolaire officiel ne tient pas compte des fêtes pascales pour cette année

Quelques jours pour passer les fêtes de Pâques. Le calendrier scolaire officiel, sorti par le ministère de l’Education nationale (MEN) l’année dernière, n’inclut pas une pause pascale. Selon ce calendrier validé par l’arrêté ministériel N° 202829/2023/MEN, la quatrième période de cette année scolaire en cours se tient depuis le 11 mars jusqu’au 26 avril. La pause précédente a été enregistrée entre le 02 et le 10 mars dernier. Pourtant, le jour de Pâques et le lundi de Pâques de cette année seront pour le 31 mars et le 1er avril. « Nous suivons toujours le calendrier officiel du MEN. Nos élèves ont profité de la pause en début mars, quelques jours après les journées des écoles. De plus, le week-end pascal de cette année s’avère plus long que d’habitude, puisqu’il commencera le vendredi 29 mars, un jour férié marqué par la commémoration de l’insurrection de 1947 », fait part Lova H.R., directrice d’un collège privé sis à Itaosy. Pour cet établissement, les élèves retourneront en classe à partir du 02 avril, au lendemain du lundi de Pâques.
Cette situation déplait à des parents et certains enseignants, qui ont prévu de fêter Pâques à la campagne, en périphérie de la Capitale. « Nous avons l’habitude de passer les fêtes pascales à Antsirabe, avec la grande famille. Mais ce ne sera pas possible cette année puisque nos enfants reprendront les cours dès le mardi 02 avril. Ils n’auront même pas un ou 2 jours pour se reposer après les fêtes », se désole Vonifanja A., mère de 3 enfants scolarisés en centre-ville. « La reprise des cours devraient se faire au moins le 4 ou 5 avril, afin qu’écoliers, parents et enseignants puissent souffler après les fêtes. C’est indispensable tant pour l’assiduité que pour une meilleure concentration en classe », argue Christophe R., enseignant d’une classe primaire dans l’Atsimondrano.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès du MEN informe que chaque Direction régionale peut modifier le calendrier scolaire officiel, selon la situation et les besoins locaux. « Certaines Circonscriptions ont cessé les cours pendant plusieurs jours suite aux intempéries. Elles peuvent se passer des pauses formulées dans le calendrier et rattraper le retard dans la mise en œuvre du programme scolaire », précise notre source auprès du ministère de tutelle. D’ailleurs, l’éducation à Madagascar reste laïque, raison pour laquelle la pause pascale n’est pas prescrite directement.
Pour les établissements qui octroient une pause de Pâques, elle se fera pendant une semaine ou deux, selon l’organisation interne. « Nous sommes actuellement en plein examen du second trimestre. Nous n’avons accordé aucune pause entre janvier et mars. Par conséquent, nos élèves auront deux semaines de pause pascale », informe Marie Jacqueline Razanoelisoa, proviseur du Lycée moderne d’Ambodifasina, Circonscription scolaire d’Ambohidratrimo. Pour d’autres établissements, la pause de Pâques sera effective à partir du 29 mars jusqu’au 7 avril. La Direction régionale de l’Education (DREN) de Haute-Matsiatra a, pour sa part, modifié le calendrier scolaire officiel. La pause pascale se fera du 23 mars au 7 avril…
P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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