Publié dans Société

Incendie à Ankadifotsy - Une femme âgée échappe au pire

Publié le mardi, 02 avril 2024


Un violent incendie a éclaté vers 16h au milieu d'un réseau d'habitations dominant un parking, dans le quartier d'Ankadifotsy, hier. La puissance du feu était telle qu'en moins de deux heures, toutes les 18 pièces qui composent cette maison en brique et assez vétuste, furent complètement dévastées, tout l'ensemble avec. Idem pour les mobiliers qui s'y trouvaient piégés à l'intérieur. Pire, 3 maisonnettes en bois accolées à cette maison furent également réduites en flammes. Mais on peut dire qu'un drame a été évité de justesse. Une locataire, une femme âgée fut piégée, du moins pour quelques moments, dans l'enceinte de sa maison en feu. Une partie de sa chevelure fut déjà léchée par le feu lorsque les secours ont finalement réussi à l'extraire du très dangereux piège, c'est-à-dire en dehors de l'enceinte de la vieille bâtisse. De leur côté, les pompiers n'ont pas encore confirmé. Un portail qui refusait de s'ouvrir depuis l'extérieur, expliquerait le retard des secours sinon l'évacuation de cette locataire, qui est finalement saine et sauve. Les tentatives des riverains pour forcer l'ouverture de ce portail étaient vaines. Idem leurs efforts étaient réduits à néant pour essayer de mâter le feu avec les moyens du bord. Du haut de la fenêtre de sa maison, et avec un seau, un voisin des victimes jetait de l'eau sur la maison en flammes, du moins en attendant l'arrivée des pompiers.
Ces derniers ont dépêché trois fourgons pompes sur place. Vers 18h hier, ils étaient encore à l'œuvre et il faisait presque nuit noire lorsque le feu était finalement éteint. "L'emplacement de la maison sise éloignée et en arrière- plan par rapport à l'artère principale, a compliqué notre tâche. A cela s'ajoutait un problème de source", explique une source au niveau des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna.
Pour l'heure, un problème de court-circuit qui se serait produit dans un grenier sis à l'étage, serait à l'origine du sinistre. De son côté, la Police n'a encore confirmé, ni infirmé. Cette Force a instauré un périmètre de sécurité dans un rayon de plusieurs mètres tout autour de la maison sinistrée, notamment dans la zone du parking situé sur la voie principale.
Franck R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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