Publié dans Société

Crise de l’eau à Alasora - Les habitants réclament des solutions urgentes

Publié le vendredi, 05 avril 2024

Depuis cinq mois, plusieurs zones de la Municipalité d'Alasora, dont le village de Miandana, souffrent d'une pénurie d'eau alarmante. Autrefois limitée à des plages horaires restreintes, la fourniture d'eau a totalement cessé depuis août dernier, laissant les habitants dans une situation désespérée. La société JIRAMA, en charge de la distribution d'eau et d’électricité, avance des dégâts matériels comme explication à ce manque. La solution temporaire proposée, notamment des citernes pour approvisionner en eau la population, se révèle insuffisante. En effet, tous les résidents ne peuvent pas attendre l'arrivée de ces citernes pour subvenir à leurs besoins en eau, aggravant ainsi leur situation déjà précaire. 

Face à cette crise, certains habitants se retrouvent contraints de transporter de l'eau depuis les pompes jusqu'à leur domicile, mais cette option n'est pas accessible à tous. 

Privés de leur droit fondamental à l'eau potable, les résidents se sont mobilisés massivement devant la Mairie pour réclamer des mesures immédiates. « Nous souffrons, nous payons nos factures d'eau chaque mois, mais nous n'avons toujours pas d'eau », déclare un habitant, exprimant le sentiment d'injustice qui règne au sein de la communauté. La frustration est palpable alors que les familles luttent au quotidien pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. Les autorités locales sont interpellées pour trouver des solutions rapides et durables à cette crise qui affecte la vie quotidienne de milliers de personnes. « Nous ne pouvons plus attendre », martèlent les habitants, exigeant des actions concrètes pour remédier à cette situation intenable. En attendant, la pénurie d'eau à Alasora continue de faire des ravages, mettant en lumière les lacunes du système de distribution et la vulnérabilité des populations locales face à cette crise.

Par rapport à cela, le ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Assainissement, Fidiniavo Ravokatra, a entrepris une visite hier au siège de la JIRAMA sis à Mandroseza, point de la distribution d'eau à Antananarivo. L'objectif était d'évaluer les problèmes techniques entravant l'approvisionnement en eau dans la Capitale. Il a été constaté que deux pompes essentielles étaient hors service, causant des perturbations dans plusieurs quartiers, notamment Tsiadana, Antsahameva et Analamahitsy. Les dommages internes aux pompes, en particulier aux roulements, ont été identifiés comme principaux problèmes, aggravés par le vieillissement de l'équipement. Cependant, une lueur d'espoir émerge après l'intervention des techniciens. Grâce à l'installation de nouvelles pièces, les deux pompes défaillantes ont été remises en marche, ce qui promet un retour de l'eau dans les zones touchées. Le ministre a également tenu à rassurer la population, soulignant les efforts continus du ministère pour résoudre cette crise. La collaboration avec les chefs de village a été soulignée comme un élément clé dans l'identification et la résolution des problèmes locaux. Une réunion à la Mairie d'Analakely a réuni le ministre et les chefs de village, marquant ainsi le début d'une coordination efficace pour l'acheminement d'eau par des camions-citernes dans les zones affectées après la visite. 

 

Carinah M.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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