Publié dans Société

Consommation - Des yaourts périmés envahissent les épiceries !

Publié le dimanche, 30 juin 2024
La prudence est de mise puisque certains vendeurs falsifient la date de péremption des denrées qu’ils vendent… La prudence est de mise puisque certains vendeurs falsifient la date de péremption des denrées qu’ils vendent… (Photo d’illustration)

« La plupart des yaourts vendus dans les petites épiceries de la Capitale sont périmés depuis le début du mois de juin, couvrant ainsi les mois de juin et juillet. J’ai fait le tour des épiceries de divers quartiers pour en venir à ce constat. De plus, cette situation concerne toutes les marques de yaourt ». Lova, un consommateur prudent, le constate. « Je vérifie toujours la date de péremption des produits que j’achète, plus particulièrement les produits laitiers et les biscuits. J’ai déjà eu des infections alimentaires à cause de cela et je ne veux plus finir de nouveau à l’hôpital », avance-t-il.
Comme lui, bon nombre de consommateurs ont constaté que la date de péremption de nombreux produits de consommation est proche. « J’ai l’habitude de faire des courses quotidiennes auprès des grandes surfaces et j’ai remarqué que de nombreux produits y sont en promotion ces derniers temps puisque leurs dates de péremption sont imminentes. Par contre, j’ai fait des recherches comme quoi ils restent consommables même quelques jours après ces dates. Cependant, il vaut mieux rester prudents, surtout en achetant les produits laitiers », nous confie Soa R., cadre travaillant à Andohatapenaka.
Selon les informations obtenues du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), certains vendeurs ont modifié la date de péremption des yaourts qu'ils vendaient. Un vendeur ambulant pris en flagrant délit de falsification de la date de péremption des yaourts a été placé en détention provisoire à Antanimora, dans le but de protéger les consommateurs. L'affaire a été portée devant le Tribunal de première instance le lundi 24 juin dernier. En réponse à l'alerte lancée par le MICC sur la production de produits contrefaits, des mesures ont été prises pour garantir la sécurité des consommateurs. « Ce scandale suscite de graves inquiétudes concernant la sécurité alimentaire et l'authenticité des produits commercialisés sur le marché. Les consommateurs sont appelés à rester vigilants et à vérifier attentivement les dates de péremption avant tout achat, tandis que le ministère s'engage à intensifier les contrôles pour préserver la santé publique contre de telles pratiques frauduleuses », affirme Dina Rakotonirina, directeur de la protection des consommateurs auprès du MICC.
Pour information, les denrées périmées peuvent être contaminées par des bactéries ou des moisissures, pouvant entrainer des infections alimentaires à ceux qui les consomment. A cela s’ajoutent les cas d’intoxications occasionnés par la dégradation de certains ingrédients chimiques de ces produits. Cette situation favorise les troubles digestifs et les réactions allergiques. Aussi, certains produits peuvent perdre leurs qualités nutritionnelles avec le temps…
Carinah M./ P.R.



Fil infos

  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 
  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

A bout portant

AutoDiff