Publié dans Société

Grandes vacances - Les activités ludiques pullulent !

Publié le lundi, 01 juillet 2024

Si les candidats du CEPE ont pu souffler après la publication des résultats de ce premier examen officiel, ceux du BEPC et du Baccalauréat sont encore en pleine session ou en révisions. Pour les autres élèves, place actuellement à la période des grandes vacances. Celles-ci sont effectives depuis la dernière semaine du mois de juin, après environ 10 mois de cours au titre de l’année scolaire 2023-2024. Pour récompenser leurs enfants, certains parents comptent profiter des quelques semaines de pause scolaire pour aller dans les zones côtières. Cela demande pourtant un budget conséquent, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses.

D’autres envisagent d’inscrire leurs enfants dans des activités de vacances qui se déroulent dans la Capitale même. Les activités y afférentes pullulent et se font connaître chacune à sa manière depuis le début du mois de juin. Les cours de langue sont en tête de liste, ciblant les enfants et adolescents. S’en suivent les cours de cuisine ou autres activités suscitant l’intérêt des enfants comme la peinture, la danse, le théâtre, l’art oratoire, etc.

« Mon fils est faible en français oral, c’est pourquoi je compte l’inscrire à l’Alliance française d’Antananarivo, où des cours de vacances sont organisés pendant 1 mois. Il pourra assister à la séance journalière de 2 heures, pendant que je travaille », nous confie Annie R., fonctionnaire habitant aux 67 Ha. « Je voudrais que mes enfants soient en compagnie d’autres enfants de leur âge durant les vacances. Ils pourront faire de nouvelles rencontres tout en s’amusant, avec les jeux de société, atelier-goûter, chants et danses qu’un établissement propose. Tout cela pour 100.000 ariary par enfant pendant deux semaines, déjeuner inclus. Je trouve que ce tarif est abordable par rapport aux autres », avance Jonathan A., agent comptable d’une boîte de communication.

Si des parents peuvent offrir des cours ou vacances à la plage pour leurs enfants, d’autres sont contraints de les garder à la maison pendant environ deux mois. « Nous vivons au jour le jour et n’avons pas les moyens de payer des vacances pour nos enfants. Le fait de les envoyer chez des oncles, tantes ou membres de la famille s’avère difficile avec la pauvreté qui domine en ce moment. C’est pourquoi nous préférons qu’ils restent à la maison. Ils peuvent y regarder la télé, jouer avec leurs amis et apprendre les tâches ménagères pendant que nous sommes au travail. Par contre, nous leur laissons un peu d’argent de poche », nous confie Eva R., machiniste au sein d’une entreprise franche à Tanjombato. Dans tous les cas, les parents font de leur mieux pour trouver des occupations pour leurs enfants durant les vacances...

 

P.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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