Publié dans Société

« Enfance dans le Sud de Madagascar » - Mirado s’immerge dans la vie des enfants !

Publié le dimanche, 14 juillet 2024
 Lors de la projection du film documentaire, samedi dernier au bâtiment Havoria, Anosy Lors de la projection du film documentaire, samedi dernier au bâtiment Havoria, Anosy Crédit photo : UNICEF

Ambassadeur national du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF Madagascar). L’artiste Mirado a choisi de vivre la vie d’un enfant dans le Sud de Madagascar et raconte ses vécus dans un film documentaire. Intitulé « Enfance dans le Sud de Madagascar », ce film montre le quotidien des enfants dans cette partie de l’île, notamment en ce qui concerne leur accès à l’eau potable. En deux épisodes, ce documentaire compare la difficulté de l'une des communautés du Sud à acquérir de l'eau avant et après l'emplacement d'un point d'eau près de leur habitat, une initiative dudit organisme onusien.
Réalisé à Ampanihy, précisément dans le village de Terahanombitelo, ce film documentaire met en avant Mirado ainsi qu’une adolescente de la communauté prénommée Soameny. Dans le premier épisode, Mirado, accompagné de Soameny, retrace à pied leur trajet aller-retour qui dure 9 heures pour avoir un sceau rempli d'eau par personne. De plus, l'eau n'y est pas potable puisque les ménages y font leur lessive, des animaux s'y baladent. « Cette situation bafoue les droits des enfants puisqu’elle impacte sur l’éducation, la santé et la nutrition. Les enfants perdent leur temps à chercher de l’eau, non potable en plus, et la consomment comme telle », résume l’ambassadeur national. Le second épisode met en exergue la mise en place du point d'eau dans le village de Soameny, lequel a amélioré le quotidien des villageois. A 10 minutes de chez elle, l’adolescente peut désormais avoir de l'eau potable et économiser ainsi plus de temps pour elle. « Le but, c'est de leur donner de l'eau vraiment potable. Cette eau est encore salée, mais un projet de désalinisation est déjà en cours d’étude », précise Mirado.
Beaucoup d’émotions ont été ressenties lors de la projection de ce film documentaire qui s’est déroulée samedi dernier au bâtiment Havoria, situé à Anosy. M.I.R. fait partie du public, profondément touché par les dures réalités auxquelles font face les communautés du Sud. « Ce fut un honneur d’avoir vécu cette expérience. Le message d’appel au volontariat et à la prise de responsabilité est passé », lance-t-elle. Effectivement, le film se veut être un appel pour agir, à travers des actions humanitaires bénévoles. Afin de vulgariser cet appel, le film « Enfance au Sud de Madagascar » sera prochainement diffusé sur la chaîne nationale TVM et d’autres chaînes de télévision, outre les projections - suivies de débats - qui auront lieu dans les universités...
Recueillis par P.R.



Un panel axé sur les actions de lutte contre le changement climatique a suivi la projection du film documentaire, avec la participation de 3 panélistes et la modération d’une journaliste de la Radio nationale malagasy (RNM). Il s’agit de Mirado, Barkat - membre de l’Alliance Haika - ainsi que Murielle, responsable communication au sein de l’association « Fanilon’i Madagasikara ». Haika étant une association de jeunes militant contre le changement climatique et pour la protection de la biodiversité. « Fanilon’i Madagasikara » regroupe, quant à elle, des jeunes femmes scoutes qui s’engagent dans le recyclage pour un environnement plus économe. Les moyens d’améliorer les conditions de vie, de combattre la sécheresse, de promouvoir l’action climatique et d’autonomiser les filles vulnérables, particulièrement affectées par ces conditions difficiles, ont été au centre des discussions. « La crise climatique, c’est aussi la crise des enfants. C’est pourquoi il est essentiel de réaliser des actions pour aider les personnes vulnérables face au changement climatique », s’exprime Mamak Normoni, représentant adjoint en charge des opérations auprès de l'UNICEF. Cet événement vise à conscientiser les jeunes sur l'impact du changement climatique envers les communautés vulnérables comme les enfants du Sud.





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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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