Publié dans Société

Ambatondrazaka - La Bible sihanaka se fait sa place !

Publié le mardi, 16 juillet 2024
Une scène durant cet événement Une scène durant cet événement

Toute une cohorte de véhicules et de chrétiens du temple FJKM Zoara d’Ambohipo, d’Antananarivo  se sont présentés, les 13 et 14 juillet derniers,  à Ambatondrazaka, première agglomération, censée être le centre de l’Antsihanaka,  pour y présenter et amorcer la diffusion de la « Baiboly sihanaka », la Bible dont le contenu est  en dialecte  « authentiquement » de cette ethnie majoritaire. Ont fait également  partie du déplacement des missionnaires américains et kényans, de diverses   organisations  qui ont contribué  à la réalisation du projet « Bible en dialecte sihanaka ».Ces  vingt-et-un « vahiny » sont issus de groupements  chrétiens qui, animés de  prosélytisme  en faveur du christianisme, soutiennent financièrement le projet « Baiboly sihanaka ». Ces groupements  sont le SIL,  l’Every People et de l’Every Mission. « …Et ils ne sont à leur premier projet  du genre et à Madagascar et dans le monde », ont dû signaler Suzy Rabehaja et Jeanne Fleurette, deux fidèles du temple protestant d’Ambohipo . Et de révéler que « les tribus tsimihety et betsileo, chacune en ce qui les concerne,  ont déjà été servies dans le même sens  que celui dont ont bénéficié les Sihanaka. Actuellement, nous nous occupons de servir toutes les tribus de la côte de notre île dans le même sens  », ont révélé les deux femmes dont le prosélytisme les rend intarissables. Et d’insister sur le fait que l’exigence est de mise pour ce qui est de la fidélité à ce qui est écrit en dialecte par rapport à ce qui est« originel », en grec et latin…tandis que la consultation des anciens de la tribu finalise l’opération !
La fête à la cité de Razaka
 Certes, ce furent essentiellement  les fidèles des quatre temples protestants de la ville d’Ambatondrazaka , sous l’égide du président synodal d’Ambatondrazaka vaovao, qui furent au stade manara-penitra ce matin du 14 juillet .L’ambiance fut on ne peut plus engagée.  La « Bible sihanaka » a son hymne. A titre personnel, le préfet a offert un zébu pour honorer l’événement. «Le monde entier a pu suivre l’événement sur Internet », selon les organisateurs.  Les personnes présentes dont les personnalités étatiques et les éléments des Forces de l’ordre  qui ont offert leur service à cette occasion…mais aussi les personnes des autres confessions qui ont honoré la cérémonie …ont reçu, chacune,  leur « Bible ». 44 000 autres débarqueront incessamment. Gageons que les villages en seront les premiers servis… Dans son point de presse, à l’issue de l’événement, le gouverneur de l’Alaotra –Mangoro, eu égard à ce que l’on  vient d’en être témoin,  déplore que de plus en plus de jeunes prennent du plaisir à tourner en ridicule la culture de sa propre ethnie dans leurs railleries.
Nandrasana
             

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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