Publié dans Société

Incendie à Andavamamba - Une aide d’urgence pour les victimes

Publié le lundi, 12 août 2024

Une cinquantaine de personnes se trouvent actuellement sans-abri après l'incendie qui s’est produit hier vers 3 heures du matin dans le Fokontany d’Andavamamba. Sitôt après le drame, une délégation dirigée par le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja, a effectué une descente dans ce quartier en tant que premier responsable dans la gestion des risques et catastrophes. Il a apporté une aide d’urgence aux victimes. Le panier garni est composé de riz, huile, céréales, couvertures, vêtements, ainsi que des ustensiles de cuisine tels que des casseroles, cuillères et assiettes pour que ces victimes puissent nourrir leur famille respective. D’ailleurs, la plupart de ces gens ont tout perdu dans cet incendie. Il ne leur restait que les vêtements qu’ils ont portés la nuit.

A part les aides d’urgence, le directeur général du BNGRC a offert une enveloppe servant à financer les soins d’une fillette de 11 ans, atrocement brûlée dans cet incendie. Toutefois, le BNGRC prendra en charge son traitement à l’hôpital.
La vigilance est de mise
Le pays glisse lentement vers la période sèche et chaude. Une saison qui est propice à l’incendie des maisons et aux feux de brousse. Face à l'accroissement des incendies, les sapeurs-pompiers lancent un appel à l'égard de la population tananarivienne, aux simples citoyens, ménages et entreprises à prendre les mesures adéquates afin de prévenir un éventuel sinistre. Parmi les mesures de prévention figure la vigilance. Chacun de nous devra soigneusement surveiller tout ce qui pourrait provoquer un incendie, notamment le feu de charbon, le feu de bougie, les appareils électriques, etc., avant de quitter le domicile et le lieu de travail. Ainsi, en cas d'accident, il ne faut pas hésiter à appeler le 118 afin de faciliter l'intervention.
En rappel, un incendie s’est produit hier dans le Fokontany d’Andavamamba, Anatihazo. Une dizaine de maisons en bois et en dur sont parties en fumée.
Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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