Publié dans Société

Rentrée scolaire - Ruée vers l’achat des fournitures

Publié le vendredi, 06 septembre 2024


J-2 de la rentrée officielle. Bon nombre de parents se ruent vers l’achat des fournitures scolaires et ce depuis le week-end dernier. Les magasins et étals proposant les kits sont pris d’assaut, notamment en centre-ville comme à Analakely et Tsaralalàna. Domoina Ny Aina fait partie des parents que nous avons croisés. « J’ai déjà acheté l’essentiel des fournitures, comme les cahiers, crayons de couleur et livres, au mois d’août. Il me manque quelques articles dont les protège-cahiers, gomme, colle, etc., à déposer à l’école lundi prochain. J’ai dû attendre le salaire du mois d’août pour acheter le reste. Au total, j’ai encore payé 50.000 ariary pour ces quelques articles, alors que j’ai déjà dépensé 150.000 ariary durant mon premier achat », nous confie la mère de famille. Comme elle, certains clients venus en masse dans les magasins complètent les fournitures manquantes de la liste imposée par les établissements scolaires. Des marques sont très prisées, tant pour les cahiers, les stylos, feutres, crayons de couleur et règles complets, que pour les rames de papiers vélins. En effet, la plupart des parents se munissent de la liste et d’un stylo ou crayon pour checker les articles déjà acquis.

Une aubaine pour les commerçants
Le marché fleurit, notamment pour les marchands des rues, lesquels en profitent pour augmenter le prix des fournitures. « C’est la dernière semaine pour notre business, où les clients sont nombreux et ne marchandent pas trop pour les fournitures dont ils ont besoin. La majorité d’entre eux achètent les kits en détail, tels que les cahiers de dessin, les protège-cahiers, les stylos, etc. Nous leur accorderons une réduction de prix s’ils prennent plus de 5 articles, sinon ils doivent payer le prix de détail. A l’exemple du protège-cahier épais, une pièce en petit format (PF) est proposée à 1.000 ariary, contre 1.500 ariary pour le grand format (GF). Mais si le client en achète plus de 5 pièces, nous réduirons de 100 et de 200 ariary le prix du PF et du GF », nous confie Herintsoa A., marchand au pavillon d’Analakely. « Les prix d’achat des fournitures a augmenté depuis la fin du mois d’août auprès des grossistes. Raison pour laquelle nous avons dû réviser à la hausse nos prix, allant de 1.000 à 5.000 ariary selon l’article. Heureusement que la majorité des parents comprennent la situation. Seuls ceux qui en ont acheté au mois d’août s’étonnent de l’augmentation des prix », ajoute Vero R., commerçante sur la rue de Tsaralalàna. Hier, l’on a constaté une longue file d’attente qui se renforce devant les magasins considérés comme « bons plans » en centre-ville en matière de fournitures scolaires. Cette situation va sûrement s’alourdir ce week-end...
P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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