Car un deuxième accrochage a éclaté à la fois à Antsakoamarigne et à Andriambe entre les deux parties, c'est-à-dire à un moment où ces villageois allaient justement arrêter le dahalo blessé. C'était donc dans ces circonstances que les assaillants, plusieurs centaines, et les armes aux poings, comme nous l'avons décrit plus haut, ont affronté le Fokonolona.
Selon un représentant de ce dernier, les Forces de défense et de sécurité dans la région seraient en sous-nombre. De plus, l'un des commandants d'unité opérationnelle des Forces ne serait pas sur place au moment de ces troubles, car ayant été retenu ailleurs pour une autre mission. Et que son adjoint ne serait pas en mesure de prendre une décision, du moins sur le plan de l'intervention. Cette situation embarrassante serait alors un obstacle majeur pour ces Forces pour lancer une opération ou une quelconque action afin de contrecarrer ces dahalo armés. La détresse des habitants d'Imanombo est donc telle qu'ils tirent la sonnette d'alarme à l'endroit du pouvoir central.
Franck R.