Publié dans Société

Pénurie d’eau - Moins de « bidons jaunes » dans les files d’attente

Publié le vendredi, 18 octobre 2024

Les actions pour limiter l’impact de la pénurie d’eau portent déjà leurs fruits. Après la mobilisation des camions citernes pour remplir les bonbonnes d’eau installées dans de nombreux quartiers, victimes de coupures d’eau fréquentes, la stratégie de l’Etat malagasy est la bonne. En effet, les longues files d’attente au niveau des bornes-fontaines et des bonbonnes commencent à disparaître, créant ainsi un sentiment de sécurité pour la population en matière d’approvisionnement en eau. 

Selon le Centre opérationnel RANO (COR), créé spécialement pour gérer la distribution d’eau et identifier les zones touchées, actuellement, le nombre de bidons jaunes en attente dans ces points d’eau ne dépasse plus la cinquantaine, contre des centaines auparavant. Le COR qui mobilise plus de 150 personnes issues d’horizons divers, indique aussi dans un communiqué que le volume d’eau distribuée par les 25 camions atteint 1.000 m3 par jour, soit cinq fois plus qu’avant. « Maintenant, on a plus de temps à consacrer pour nos activités quotidiennes, plutôt que de passer la journée à chercher de l’eau. En plus, des agents sont sur place pour gérer la file d’attente, et cela afin d’empêcher le désordre », a indiqué Marine A., habitante d’Ambohimangakely. 

En effet, ayant reçu des informations sur l’existence d’intrus qui profitent de la situation pour faire des bénéfices, des éléments de la Force de sécurité et de défense ont été déployés sur les sites afin de préserver l’ordre. Une mesure qui a ravi plus d’un. « Ces pirates gâchent tout et c’est nous les citoyens qui en pâtissent, car on doit attendre la prochaine livraison pour avoir de l’eau. Maintenant, tout est en ordre grâce à la régulation stricte et la surveillance des policiers », selon toujours Martine A. Hormis l’augmentation du ratio d’approvisionnement, il est aussi prévu que de nouveaux forages seront effectués, en plus de la réparation de ceux déjà existants pour résoudre le manque d’eau. Le COR a aussi indiqué que depuis mercredi dernier, les manifestations liées à la pénurie d’eau ont disparu, ce qui est un grand soulagement pour les usagers et justifie pleinement les efforts fournis pour résoudre ce problème.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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