Publié dans Société

Drame au CSAO de Beroroha
 - Un gendarme stagiaire tue son supérieur et tente de se suicider


Publié le mercredi, 30 octobre 2024


« Il a  pété les plombs ! ». C'est ce qu'on peut qualifier du comportement meurtrier d'un gendarme stagiaire du Centre spécial d'aguerrissement opérationnel (CSAO) de la ville de Beroroha, dans la matinée, hier. Sous le coup d'une violente colère, le gendarme en cause a tué son supérieur, un capitaine de 31 ans, le criblant de balles, en visant spécialement le dos ! Le résultat fut effroyable. Les impacts des projectiles sur son corps étaient tels que le capitaine succombe sur le coup, selon une source. De son côté, le stagiaire a ensuite retourné l'arme sur lui-même, dans le but de se suicider ! Les coups de feu étaient partis et le concerné a également reçu un projectile. Laissé pour mort, le quidam a toutefois survécu à ses blessures, quoique sérieusement touché.
Mais qu'est-ce qui s'est produit entre les deux membres des Forces au point d'enrager ainsi ce jeune gendarme stagiaire ? D'après une source, ce dernier s'est fait réprimander par le capitaine, pour une faute commise. Une faute qui aurait valu une sanction à l'élément de Gendarmerie en cause. De fait, l'officier lui aurait donc demandé de tout rapporter dans une lettre manuscrite.
Cette situation a alors mis le stagiaire dans tous ses états. "Pris d'une rage folle, le concerné se serait alors emparé subitement du fusil que son collègue du CSAO", confie cette source. Et sans attendre une seconde, le stagiaire s'est rué vers le logement de son supérieur, l'arme à la main ! Et sans autre forme de procès, il a ouvert le feu sur le capitaine, qui était totalement surpris qu'il n'a eu même pas le temps de se défendre. D'après les informations recueillies auprès d'une autre source, le gendarme stagiaire en cause risque gros du point de vue pénal, et surtout militaire avec le cortège de mesures disciplinaires auquel il devait s'attendre. L'homme est plutôt une tête brûlée, et dont le cas est problématique aux yeux de ses supérieurs hiérarchiques dont le capitaine avec qui il a eu mailles à partir, hier matin. Cette affaire n'a pas laissé de marbre le commandant de la Gendarmerie qui s'est personnellement rendu sur place, à Beroroha afin de diligenter une enquête sur cette douloureuse affaire.


Franck R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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