Publié dans Société

Anosibe - Grogne des conducteurs de taxi-bicyclette 

Publié le samedi, 09 novembre 2024

Les conducteurs de taxi-bicyclette ont fait la grève sur la rue d’Anosibe, hier. Selon leur explication, ils ne veulent plus circuler sur les routes en pavée, selon l’organisation mise en place par la Commune urbaine d’Antananarivo, mais plutôt sur la voie rapide. Une revendication qui ne devrait pas avoir lieu, selon les usagers de la circulation. 

En effet, la majorité des conducteurs de ce moyen de transport ne connaissent pas le code de la route, d'autant plus qu'ils ne sont pas encore habitués à la circulation urbaine. Ainsi, leur comportement barbare met en danger les passagers et les piétons. Ils ne se soucient ni du mode de dépassement, ni de leur sécurité et celui du passager. Ils coupent bêtement les routes ou roulent au beau milieu de la chaussée, sans se soucier des autres usagers de la route. D’autant plus qu’ils roulent sans assurance. Ce sont les piétons et les automobilistes qui devraient faire attention. « Rouler en ville ne convient pas aux taxis-bicyclettes puisqu’ils ne disposent pas de cette capacité. La plupart d'entre eux sont habitués dans les zones rurales où la circulation est moins fluide. Ils nécessitent encore plus de formation et de sensibilisation », soutient un conducteur de taxi-be. La circulation en ville nécessite plus d'attention. Une organisation devra être mise en place face à l'accroissement de ce moyen de transport dans la Capitale. La meilleure solution serait son interdiction de circuler. Mais si l’usage des taxis-bicyclette s’avère incontournable, leurs conducteurs devraient au moins bénéficier d'une formation. 

Pour rappel, au début de cette année, les accidents de circulation mortels causés par les taxis- bicyclettes se sont enchaînés. En seulement quelques jours, deux graves accidents se sont produits. Ce moyen de transport a fait surface durant la période de confinement. A cette période, les activités des transports en commun comme les taxis-be ont été suspendues afin de limiter la circulation du virus lié à la Covid-19. Les taxis-bicyclettes ont d’abord circulé dans les zones périphériques, avant de monter en centre-ville.

 

Anatra R. 

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff