Publié dans Société

Tentative de braquage - Un collecteur de litchis échappe au pire

Publié le samedi, 09 novembre 2024

130 millions ariary ! C'était la somme mise en jeu, sinon pour être plus explicite, convoitée par les bandits ! Et tout s'est basculé dans une effroyable effusion de sang. Ces faits, ayant secoué une portion de la RN5 à Toamasina, sont survenus vers midi, hier. En effet, la tentative chez les agresseurs de voler ces millions des mains de son propriétaire, un collecteur de litchis de son état, s'est finalement  très mal tournée chez les premiers. 

En cause, la Police, avec son intervention musclée, a tenu ces malfaiteurs en respect : trois d'entre eux meurent criblés de balles en essayant d'affronter les policiers. Ces derniers ont alors confisqué les armes utilisées par les victimes : une chevrotine de calibre 12, un revolver factice, sans parler de couteau, ainsi que des munitions. Par ailleurs, deux autres membres du gang ont été capturés vivants. Ces derniers sont des résidents de la banlieue de la capitale Betsimisaraka, selon une source.

De son côté, le collecteur s’en est sorti finalement sain et sauf. Et l'argent qu'il venait de retirer à la banque à Toamasina, justement prévu à l'achat de litchis dans la Région d'Analanjirofo, est intact ! Selon une information policière, les agresseurs ont attendu à ce que le véhicule soit passé à la hauteur d'Analamalotra, et à bord duquel se trouvait le fond convoité, pour entrer en action !

Mais grâce alors à la fiabilité du renseignement entre les mains du commandant de la Force d'intervention de la police (FIP), le commissaire Jules Rafaliarivo, cette Force a donc pu déjouer le funeste plan des bandits.

D'ailleurs, c'est le défi que le directeur de la sécurité publique régionale Atsinanana, le commissaire Christian Rakotovao, s'est fixé : une ville tranquille et vivant en paix !

 

Franck R./Kamy.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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